Comme vous vous attablez avec le Rat, ce dernier soupire de dépit :

- Zut, Choubrac vient par ici…!

Vous vous retournez : le grand escogriffe qui vous a posé une devinette tantôt vient s'installer à votre table. Il vous gratifie d'un sourire aussi énigmatique que ses propos. Est-ce en raison de sa présence parmi vous : ni Pétitin ni vous n'êtes d'humeur à deviser. Ou peut-être est-ce dû à l'ambiance malsaine qui baigne la salle, qui transpire dans chaque regard en biais et chaque chuchotement ?

Quand les surveillants vous font remonter règne dans les rangs serrés le parfum délétère de l'animosité. Et ce qui était à craindre survient : un Italien se met alors à insulter la mère d'un Arabe. L'étincelle qui met instantanément le feu aux poudres ! Les Arabes se jettent sur les Italiens, et les gardiens commencent à distribuer des coups de matraque afin de disperser l'échauffourée. Hélas pour eux, la rage contenue dans les cœurs depuis des jours est telle que cela ne suffit plus à maîtriser les belligérants. C'est le moment que choisit un crâne rasé avec une croix gammée tatouée sur le front pour lancer un haineux "Crevons les négros !" qui déclenche à son tour une rixe violente entre néo-nazis et Noirs ! Frappé par il ne sait qui, un Yougoslave se met à cogner dans le tas, vite suivi par d'autres bagarreurs des Balkans. C'est une émeute raciale qui éclate !



Pris de cours et vite dépassés par les événements, les gardiens se replient vers le sas de sécurité. Beaucoup de détenus, craintifs eux aussi pour leur survie, courent se réfugier dans leurs cellules dans le but de s'y barricader.



Allez-vous :

Les imiter ? (rendez-vous pour cela au 731)

Vous diriger vers la cellule des Estrada, au 778 ?

Foncer vers celle de Beati, au 644 (à condition de ne pas avoir le mot-code AVDOJU) ?

Fuir avec les gardiens, au 484 ?

Rester au milieu des mutins assister à la suite des événements, au 420 ?