Vous dites à votre secrétaire que le surveillant chargé de vous protéger a été blessé.
- Je sais, Duplessy a prévenu Huttington. Il n'a pas d'autre gardien assez fiable sous la main et, comble de la tuile, il ne peut pas annuler son week-end.
- Normal : une présence imprévue de sa part mettrait la puce à l'oreille à d'Armorim.
- Il a suggéré de stopper l'opération. Je pense qu'il a raison. Je sais que c'est pour vous une question d'orgueil, mais j'angoisse beaucoup, vous savez. Vous n'avez personne à appeler en cas de coup dur.
- Je prends le risque. Et puis, Nicko Sanchez est avec moi. Je pense tout de même que, si j'expliquais la situation aux matons, ils joindraient Duplessy chez lui.
- Hi hi, "matons", vous parlez déjà comme un taulard endurci !
- Me dit celle qui m'a demandé un jour si le mot "oindre", ça voulait dire "crier"
- Oh, ça va ! Et puis oindre, ça peut porter à confusion, hors contexte
!
- Pas du tout
- Parlons un peu des pignoufs qui vous ont agressé dans les douches. Duplessy les a fait transférer. Sans que ça fasse louche pour les gens à l'extérieur. Une opération
deux mains deux maîtres.
- De main de maître.
- Ça se dit pas, "deux mains deux maîtres" ?
- Pas à ma connaissance
- Au fait, vous étiez nu, quand vous vous êtes battu dans les douches ?
- Je vois pas ce que ça change
- Ce
c'était par curiosité. Je me suis renseignée sur ce Marc Tollère qui vous harcèle : il a un long passé de violence derrière lui, vous savez ?
- Quelle surprise. Pas de lien possible avec les Estrada ?
- Je n'ai rien trouvé en ce sens.
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