La bravade fait sortir Lavagno de ses gonds. Il se tourne vers ses comparses, mais ne leur donne pas l'ordre d'attaquer pour autant. Piccolo, d'un signe discret, vous presse de vous conformer à la volonté de son Comandante. Ce dernier aperçoit la manuvre et houspille le vieil homme. Vous profitez du sursis pour jouer le tout pour le tout :
- Si tu me fais quoi que ce soit, ma source te le fera payer. Tu sais pas à qui t'as affaire !
Lavagno, décontenancé, ne parvient même plus à se mettre en colère. Il balbutie une amorce de réplique, tout en jetant de nouveaux regards quasi désespérés vers ses complices.
Soudain, tout devient clair.
Vous l'avez percé à jour.
- Je commence à comprendre ! Si tu ne veux pas m'admettre dans l'équipe de ménage, le mieux est que je le réclame à ton chef. Le vrai chef des Italiens ici.
Cris de surprise dans l'assemblée du tribunal. Lavagno s'étrangle en voulant vous agonir, ce qui lui donne un air idiot peu en rapport avec le statut qu'il se prête :
- C'est moi le chef ici ! Regarde-moi quand je te parle !
Mais déjà vous vous êtes tourné vers les autres. Vous vous mettez à marcher devant eux tout en les dévisageant un à un :
- Très bonne tactique que de nommer un faux chef fantoche, qui attirera sur lui les agressions et les tentatives de meurtre. Pendant ce temps, le vrai, lui, reste tranquillement à l'abri, tapi dans l'ombre, à distribuer les ordres et orchestrer des mises en scène comme cette parodie de procès.
Le silence de mort qu'ils vous opposent tend à confirmer que vous avez fait mouche. Cette réunion a pris un tour inattendu pour eux, vous êtes en position de force.
De force, mais précaire.
- Alors qui serait notre "vrai" chef, selon toi ? ironise un Lavagno qui a recouvré un peu de maîtrise de lui.
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