Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

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Tous les surveillants sont armés jusqu'aux dents, c'est mauvais signe. Le chef Canaguerr trône au milieu d'eux, la tête haute, la mine renfrognée comme le bouledogue en colère. Il ne devrait pas être là un dimanche, normalement. C'est que quelque chose cloche. Il a une annonce à faire à tous les détenus :

- Je vous informe que le directeur Duplessy a eu un accident de voiture ce matin. Il a été transporté à l'hôpital, il est dans le coma.

Vous étouffez un cri de stupéfaction. La nouvelle, terrible, vous assomme au point de vous faire flageoler sur vos jambes. Mais vous devez à tout prix ne pas le montrer.

- J'espère sincèrement pour vous qu'il s'agissait bien d'un accident, et qu'aucun d'entre vous n'y est mêlé. Sinon, vous connaissez ma devise : on ne touche pas au personnel pénitentiaire. Je ferais payer très cher un éventuel coupable. Si je dis ça, c'est qu'en ce moment, la Centrale connaît une série de problèmes et d'agressions jamais vue de mémoire de gardien. Comme le veut l'organigramme, je suis désormais le patron ici. Par intérim, certes, mais durant cet intérim je compte bien remettre de l'ordre !

Murmures de crainte parmi les prisonniers.

- Silence ! À partir d'aujourd'hui, on va faire les choses à ma manière, selon mes méthodes. Pas les idées "progressistes" et "sociales" de Mr Duplessy. Avec les bourrins, faut des méthodes bourrines, car y a que ça qu'ils comprennent !

Réprobation unanime de l'assemblée.

- Traduction dans les faits : plus de sport, plus de vente à la sauvette pendant les promenades, plus de coups de téléphone, plus de parloirs, fini le tout confort !

Tollé général.

- Et pour commencer, fouille générale des cellules !



Si vous avez le mot-code COLMRA souligné, mais pas le mot LOCOJO, rendez-vous au 887.

À défaut, si vous avez le mot MIAVIN, rendez-vous au 877.

À défaut, si vous avez AVDOJU, rendez-vous au 854.

Sinon, rendez-vous au 476.