- Je vois que t'es déjà pris, répondez-vous. Je ne voudrais pas vous causer des problèmes de couple.
- Oh, tu sais, nous sommes libertins. Et j'aime la chair fraîche, que veux-tu ? Alors, ça te dit ? Dernière chance.
- Au revoir
!
- À bientôt, tu veux dire !
Et il s'éloigne avec Chino qui le suit docilement.
- T'as bien joué le coup, commente Pétitin. Il ne te laissera pas tranquille, mais ça devrait se limiter aux mots.
Soudain, une échauffourée éclate au milieu de la cour entre deux détenus. Très vite l'un d'eux s'écroule, le visage couvert de sang.
- Bienvenue à la Centrale ! vous lance Rax en ricanant.
Les surveillants déboulent rapidement et séparent les deux bagarreurs, un Arabe et un skinhead avec une croix gammée tatouée sur le sommet du crâne.
- Jetez-moi tout ça au mitard ! ordonne Canaguerr, qui a tôt fait de contenir tout le monde avec ses hommes, dans une procédure rondement menée.
L'Arabe au nez cassé proteste qu'il n'a rien fait, qu'il est juste la victime de l'agression, mais le chef maton n'en a cure. Le règlement, c'est le règlement : tous les prisonniers impliqués dans une rixe sont envoyés une journée en isolement, vous explique le Rat. C'est comme cela qu'il maintient l'ordre dans un quartier de haute sécurité. Même s'il est particulièrement antipathique, vous êtes obligé de reconnaître son efficacité. Il est normal que Duplessy s'appuie sur lui.
Quand vous remontez en cellule, vous apercevez Beati qui, profitant que les surveillants soient en sous-nombre suite à l'incident, se met à l'écart des rangs pour s'entretenir avec un autre détenu, un Noir chauve et râblé.
Si vous tentez vous aussi de sortir des rangs pour aller voir ce qu'ils trament, rendez-vous au
840. Sinon, rendez-vous au
6.