- Dealer
? Ici, à la Centrale, le bizness est tenu par des types dangereux, t'as dû t'en rendre compte. Tu peux demander à Novello de te prendre avec lui, maintenant que Sabino est mort, suggère-t-il en désignant l'intéressé du tuyau de son Rowenta.
- Pas question ! s'oppose le mafieux, qui a tout écouté de votre discussion. Et puis, c'est Gino qu'on a chargé du taf de Sabino, crétin !
Beati se dit là pour braquage.
- Tu t'es fait prendre en flag ? demandez-vous.
- Non, on a été trahis par
notre chauffeur.
Ce serait donc Laszlo Nemet le chauffeur qui les aurait donnés. D'après ce que vous avez lu du dossier, c'est la police qui a repéré leur véhicule. À l'aide d'un appel anonyme, il est vrai. Cela pourrait coller.
- T'as dit "
notre" ?
- Oui, à mes complices et moi. J'ai fait le coup avec César et Ézéquiel, qui sont dans l'autre pièce.
- Ils ont pas eu l'air enchantés que j'intègre l'équipe
- Oh, fais pas gaffe, ils sont tout le temps comme ça ! C'est des grognons en permanence ! Mais en fait, ils sont plutôt cools, comme mecs. On se connaît depuis qu'on est gosses, donc je sais de quoi je parle !
- Ah oui ?
- Ouaip ! Nos parents habitaient dans la même rue. On jouait ensemble, c'est comme ça qu'on s'est connus. Après, Ézéquiel a eu des soucis avec la police, et César avec son père
On s'est perdus de vue, mais on s'est pas oubliés, et on a fini par se retrouver.
Votre première prise de contact avec "Don Juan" est intéressante. Vous lui demandez comment il a convaincu Piccolo de les prendre, ses amis et lui, dans l'équipe de ménage.
- C'est parce que t'es Italien ?
- Non
enfin, oui.
- Piccolo a demandé un paiement en retour, c'est ça ?
- Non, on ne peut pas dire ça. Et toi, comment t'as fait ?
- J'ai cru comprendre que Piccolo appréciait mes qualités. Notamment que je suis quelqu'un de confiance.
Si vous possédez le mot INVAOC, rendez-vous au
196. Sinon, au
533.