Feignant d'être assoupi, vous entendez votre compagnon de cellule qui se lève dans la nuit. Vous ne bougez pas, car vous sentez son souffle sur vous : il est penché sur votre couchette. Une sorte de frou-frou vous met la puce à l'oreille juste avant qu'il
ne vous plaque son coussin sur le visage ! Il cherche à vous étouffer !
Heureusement, vous étiez sur vos gardes ; vous vous dégagez immédiatement de sa prise. Vous le repoussez violemment et lui sautez dessus, qu'il n'ait pas le temps de préparer un nouvel assaut. Le combat qui s'ensuit se résume à un rapide échange de coups façon boxe française, dont vous sortez vainqueur par KO à l'aide d'un crochet bien senti.
Avertis par le vacarme, les gardiens de nuit ne tardent pas à débouler. Ils vous maîtrisent et vous emmènent en quartier d'isolement. Vous leurs expliquez la tentative de meurtre sur votre personne, afin que votre compagnon de cellule soit étroitement surveillé à l'infirmerie.
Au moment où ils vous jettent dans la cellule sans fenêtre, les sirènes de la maison d'arrêt se mettent à hurler ! Il y a un problème grave. Ils claquent la porte de votre nouveau lieu de captivité, mais même derrière ces murs épais, vous pouvez entendre le branle-bas de combat qui s'est emparé des couloirs. Ce n'est pas bon signe, vous commencez à craindre le pire. Inscrivez le mot-code "BEBPRI" dans votre Journal d'Enquête.
Moins d'une heure après, on vient vous chercher. Impossible de tirer quoi que ce soit des surveillants qui vous escortent jusqu'au bureau du directeur, où vous attend
Huttington !
Dans un costume dont l'élégance jure avec votre quotidien récent. L'air alerte et concentré malgré l'heure tardive, signe d'un professionnalisme de tous les instants.
- Jacket ! Comme je suis content de vous retrouver ! vous accueille-t-il avec effusion. Je vais avoir besoin de vous !
- Mais, il s'agit d'un détenu dangereux, Monsieur ! lui signale un Canaguerr effaré, qui se tenait à ses côtés. Et en quoi peut-il vous être utile, compte tenu des événements ?
- Il va m'être utile car cet homme n'est autre que Nils Jacket, le célèbre détective.
Le chef maton se fige d'effroi, comprenant toutes les implications de cette révélation.
- Nous parlerons plus tard de vos méthodes, Titus, le gratifiez-vous. Pour l'heure, Douglas
que se passe-t-il donc ?
- Les frères Estrada se sont évadés ! En compagnie d'au moins trois autres détenus, selon mes premières informations. Par des galeries qu'ils ont creusées derrière leurs cellules.
Vous comprenez mieux l'agression de Beati : il devait certainement être dans le coup, et s'assurer que vous ne compromettriez pas l'opération d'une manière ou d'une autre.
- Si tu
si vous étiez une taupe dans notre camp, vous pouviez pas les empêcher de partir ?! vous reproche un Canaguerr effarouché, d'une voix étranglée.
- Le plus important est de nous concentrer sur le présent, le coupe tout de suite Huttington. Vous auriez une idée d'où ils ont pu aller, Jacket ? J'ai envoyé mes hommes à leurs derniers domiciles connus, ainsi que chez leur avocate, mais ça n'a rien donné. D'ailleurs, Mlle Arabor est absente.
Si vous connaissez une adresse où chercher, prenez le numéro de rue qu'elle contient et rendez-vous au paragraphe portant ce numéro.
Si le texte ne correspond pas, c'est que vous vous êtes trompé ou que la police ne trouve rien là-bas ; rendez-vous alors au
981.
Si vous n'avez aucune adresse à indiquer à Huttington, rendez-vous aussi au
981.