Paragraphe 556
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La salle de sport est en fait un vieux gymnase que l'on a équipé avec divers bancs de musculation, appareils à charges guidées et rameurs. Feignant ne pas faire plus attention que cela aux autres adeptes de la gonflette, vous vous allongez et soulevez quelques poids avec les jambes. Position qui vous donne le loisir d'observer les autres détenus. La plupart ont des têtes peu commodes ; ce ne sont pas les plus calmes qui viennent parfaire leurs biscotos. Pas de César Estrada en vue, mais son monstrueux frangin Ézéquiel est devant vous à soulever des haltères comme un rien.
Vous attendez la bonne opportunité avant d'engager la conversation. Elle se présente quand il fait une pause afin d'essuyer la sueur qui trempe son marcel.
- Cent kilos ? Avec ça, tu dois être particulièrement affûté pour faire le ménage dans la prison ! ironisez-vous.
- T'es qui, toi, microbe ? Je t'ai jamais vu par ici et tu veux jouer les durs ? Dégage.
- J'aimerais faire partie de l'équipe de ménage. Je deviens fou quand je suis en cellule. Comment je peux m'inscrire ?
- Tire-toi de mon espace ou c'est ton crâne éclaté que l'équipe de ménage devra ramasser !
Vous n'insistez pas. Cette première prise de contact est un échec. Sans doute Ézéquiel n'est-il pas le plus abordable de vos suspects. Notez le mot-code "MEITAL" dans votre Journal d'Enquête ; s'il y figure déjà, soulignez-le.
Comme vous avez eu sport cet après-midi, la promenade est déjà passée, les gardiens vous conduisent directement aux douches. L'endroit redouté par tous les détenus lors de leur première incarcération. Le danger qu'elles représentent n'est-il qu'un fantasme ou a-t-il sa part de vérité ? Elles sont plutôt bien conçues pour éviter les drames : chaque douche est un emplacement individuel privatif, séparé des autres par un recoin pudique et une vitre. Mais aucune n'est fermée et, formant un couloir qui court le long des murs, toutes donnent sur les lavabos collectifs au centre de la salle.
Si le mot-code COLMRA figure dans votre Journal d'Enquête, rendez-vous au 869. S'il en est absent, rendez-vous au 491.
Vous attendez la bonne opportunité avant d'engager la conversation. Elle se présente quand il fait une pause afin d'essuyer la sueur qui trempe son marcel.
- Cent kilos ? Avec ça, tu dois être particulièrement affûté pour faire le ménage dans la prison ! ironisez-vous.
- T'es qui, toi, microbe ? Je t'ai jamais vu par ici et tu veux jouer les durs ? Dégage.
- J'aimerais faire partie de l'équipe de ménage. Je deviens fou quand je suis en cellule. Comment je peux m'inscrire ?
- Tire-toi de mon espace ou c'est ton crâne éclaté que l'équipe de ménage devra ramasser !
Vous n'insistez pas. Cette première prise de contact est un échec. Sans doute Ézéquiel n'est-il pas le plus abordable de vos suspects. Notez le mot-code "MEITAL" dans votre Journal d'Enquête ; s'il y figure déjà, soulignez-le.
Comme vous avez eu sport cet après-midi, la promenade est déjà passée, les gardiens vous conduisent directement aux douches. L'endroit redouté par tous les détenus lors de leur première incarcération. Le danger qu'elles représentent n'est-il qu'un fantasme ou a-t-il sa part de vérité ? Elles sont plutôt bien conçues pour éviter les drames : chaque douche est un emplacement individuel privatif, séparé des autres par un recoin pudique et une vitre. Mais aucune n'est fermée et, formant un couloir qui court le long des murs, toutes donnent sur les lavabos collectifs au centre de la salle.
Si le mot-code COLMRA figure dans votre Journal d'Enquête, rendez-vous au 869. S'il en est absent, rendez-vous au 491.