- T'as quelque chose contre les fumeurs ? prend-il la mouche.
Il se tient dans une attitude de provocation, mais vous conservez votre nonchalance. Un détective privé a côtoyé suffisamment de petites frappes pour soutenir les regards et les bravades de ce genre de pistolets. Chino tremble, redoutant la colère de son maître. Ils finissent par vous laisser.
Soudain, une échauffourée éclate au milieu de la cour entre deux détenus. Très vite l'un d'eux s'écroule, le visage couvert de sang.
- Bienvenue à la Centrale ! vous lance Rax en ricanant.
Les surveillants déboulent rapidement et séparent les deux bagarreurs, un Arabe et un skinhead avec une croix gammée tatouée sur le sommet du crâne.
- Jetez-moi tout ça au mitard ! ordonne Canaguerr, qui a tôt fait de contenir tout le monde avec ses hommes, dans une procédure rondement menée.
L'Arabe au nez cassé proteste qu'il n'a rien fait, qu'il est juste la victime de l'agression, mais le chef maton n'en a cure. Le règlement, c'est le règlement : tous les prisonniers impliqués dans une rixe sont envoyés une journée en isolement. C'est comme cela qu'il maintient l'ordre dans un quartier de haute sécurité. Même s'il est particulièrement antipathique, vous êtes obligé de reconnaître son efficacité. Il est normal que Duplessy s'appuie sur lui.
Quand vous remontez en cellule, vous apercevez Beati qui, profitant que les surveillants soient en sous-nombre suite à l'incident, se met à l'écart des rangs pour s'entretenir avec un autre détenu, un Noir chauve et râblé.
Si vous tentez vous aussi de sortir des rangs pour aller voir ce qu'ils trament, rendez-vous au
840. Sinon, rendez-vous au
759.