En cellule, vous retrouvez Knudson qui a un scoop pour vous : il a entendu qu'une émeute était prévue demain.
- Comment peut-on "prévoir" une émeute ?
- Oh, ça, est quand les factions en présence ont envie de en découdre. Ils organisent une bataille rangée, un peu comme parfois les hooligans le font. À ta place, quand ça commencera, je me cacherais !
Évidemment, en perçant leur grillage, vos complices d'évasion ne vont pas manquer de faire du bruit, et le tumulte de l'émeute les couvrira.
- Qu'est-ce que tu dis de cette info ?
- Je le savais déjà…
- Ah ouais ? Tu dis ça pour que je finisse jamais de payer ton silence, est ça ?
Le ton menaçant qu'il a adopté est celui de quelqu'un d'excédé. Il voudrait mettre fin -d'une façon ou d'une autre- au chantage que vous exercez sur lui.
- Écoute, je te demande un dernier service, et je te promets mon silence complet pour le reste de notre détention. En fait, j'ai besoin du tien en échange, ça te va ?
- Est parfait. Ça fera équilibre.
- Je vais faire quelque chose cette nuit, et je veux que tu fermes les yeux là-dessus.
- Est okay. Je suppose que tu sais ce que tu fais.
Toute la nuit, le plus silencieusement possible, vous travaillez à appliquer l'acide de Beati autour de votre plaque d'aération, afin de ronger le mortier qui la scelle au mur et de le faire partir à la petite cuillère. Par chance, vous n'êtes pas le seul détenu à faire du bruit. Empêché la journée, on se transmet de menus articles entre les barreaux des cellules, via des artifices ingénieux. Il semblerait que les gardiens de permanence soient moins à cheval sur les nouveaux principes de Canaguerr.
Au matin, vous tombez de sommeil. Mais vous avez bien avancé. C'est aujourd'hui, lundi, qu'est programmée l'émeute.
Si vous détenez le mot-code INVAOC, rendez-vous au
301. Sinon, au
703.