- Je m'en tamponne de ce que tes potes peuvent dire ! lui lancez-vous. Tu veux pas y aller ? Moi, j'y vais !
- Non, attends !
- T'inquiète pas, si je me fais prendre, je dirai qu'au moment de l'alarme anti-émeute, j'étais parmi ceux qui sont restés bloqués dans ce quartier de la prison.
Beati est au comble de la crise de nerfs, mais la solution inespérée que vous lui offrez lui redonne du baume au cur :
- D'accord, protège-la. Tu vas arriver dans un local de maintenance. La porte est verrouillée, mais il devrait y avoir des outils pour la crocheter. Il n'y a pas d'alarme dessus.
Vous enlevez la grille d'aération et vous vous faufilez par le soupirail. Beati cache le trou derrière vous. De l'autre côté du mur, vous découvrez l'envers du décor : une sorte de débarras, parcouru de part en part de tuyaux de chauffage pour l'hiver. À son extrémité, la fameuse porte. Fermée à clef, comme annoncé. Effectivement, vous trouvez de quoi en crocheter la serrure parmi les outils laissés par le personnel de maintenance. Le plan d'évasion a été minutieusement étudié.
Derrière, vous vous retrouvez dans les couloirs dévolus au personnel. Désarmé, vous vous emparez d'un balai et d'un seau avec un fond d'eaux usagées : non seulement ils vous serviront à vous défendre, mais pourront aussi vous servir de prétexte pour vous trouver dans cette partie du bâtiment. Vous vous repérez vite et prenez la direction de l'infirmerie. Quand vous pensez en être proche, vous entendez un cri.
Un cri de femme.
Notez le mot-code "INFSAU" dans votre Journal d'Enquête et soulignez-le, puis rendez-vous vite au
600.