Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 627

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Le Rat vous paraît morose ; il dit que c'est pareil tous les mercredis et samedis.

- Les jours de parloirs ? Pourquoi ? voulez-vous savoir.

- Personne ne vient jamais me voir. Ma famille ne veut plus entendre parler de moi, depuis que je suis au violon. À cause de cette erreur judiciaire, qui a sali ma réputation, mon honneur, pour le restant de mes jours…!

Des larmes commencent à couler le long de ses joues. Vous vous doutiez qu'il n'était pas incarcéré à la Centrale pour simple vol de benoîts. Mais, si sa famille l'évite ainsi, c'est qu'il a dû commettre quelque chose de plus sordide. Vous essayez d'en savoir plus.

- T'as des enfants ?

- Avant d'être ici, j'avais une femme et une merveilleuse petite fille, articule-t-il avec peine, la gorge nouée. Adeline, qu'elle s'appelle. Elle doit être ado, maintenant. Je ne l'aurai pas vu grandir… Je donnerais tout ce que j'ai pour les revoir, ne serait-ce qu'une seule fois !

Gérard vient alors lui faire un câlin affectueux afin de lui remonter le moral.



À l'heure des parloirs, un gardien vient vous chercher. Pétitin, qui a retrouvé un peu de peps, se tourne vers vous :

- Oh, t'as de la visite, Gary ? Tu sais qui c'est ?

- Oui. Ma femme.



Rendez-vous au 150.