Ramassant votre pince au passage, vous rebroussez chemin jusqu'au débarras. Vous vous glissez vite par le grillage, la peur au ventre en entendant les bruits de bottes qui s'amplifient dans les couloirs. De retour dans la cellule via le soupirail, vous êtes tiré en toute hâte par Ézéquiel et Beati. Les braqueurs vous attendaient avec impatience :
- T'en as mis du temps ! se plaint César, qui vous reprend la pince (à effacer de votre liste de possessions).
- Alors, t'as pu la sauver ? s'enquiert un Beati au paroxysme de l'anxiété.
- Oui, elle est hors de danger. J'ai mis ses agresseurs hors de combat. Mais vite, le groupe d'intervention arrive ! Faut que je regagne ma cellule, et toi aussi, Benedict !
- C'était donc ça que vous maniganciez !
(illustration dans le livre : possibilité d'indice à l'intérieur)
Le cur saisi d'effroi, vous vous tournez vivement tous les quatre vers le fond de la pièce. La silhouette torturée de Rax s'encadre à contre-jour dans l'entrée de la cellule. Ézéquiel a déserté son poste de sentinelle afin de voir si vous reveniez, et le psychopathe en a profité. Le cadet des Estrada veut lui sauter à la gorge mais le bougre a la ruse du criminel :
- Un pas de plus, mon loulou, et je hurle à toute la cabane ce qui se passe ici !
César retient son frère.
- Qu'est-ce que tu veux, Tollère ? lui demande-t-il.
- Mon intérêt, bien sûr ! Je vois qu'une évasion se prépare
J'en suis, sinon je préfère vous dénoncer à Titus le Bouledogue et obtenir des avantages.
Les braqueurs se regardent. Des éclats de voix en bas annoncent l'irruption du groupe d'intervention. Vous vous tournez vers César qui a compris l'urgence :
- Très bien, on t'emmène, Tollère. Mais foncez tous à vos cellules, maintenant !
Beati, Rax et vous partez séance tenante.
Notez le mot-code "TOLSAT" dans votre Journal d'Enquête et soulignez-le. Puis regagnez vite votre cellule, au
500.