Paragraphe 658
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Quand vous arrivez dans le puits de lumière central qui sépare les différentes galeries de cellules, un attroupement de détenus s'est formé au rez-de-chaussée, et les surveillants ont l'air pris de cours. En levant la tête, vous comprenez immédiatement de quoi il retourne : un corps maigrelet se balance au bout d'une corde sèchement serrée autour de son cou disloqué.
Le pauvre bougre s'est pendu avec un nœud coulant fabriqué à partir de draps et de son droguet. Il l'a attaché à la rambarde de la coursive et s'est jeté dans le vide. Sans doute remonté le premier de la promenade, il a profité du battement qui suit toujours le retour en cellule pour commettre son acte désespéré au vu de tous. En reconnaissant ce visage malgré les traits tordus par la mort, vous comprenez vite la raison de ce suicide : le pendu n'est autre que Chino.
Venu constater l'horreur, Duplessy ordonne à ses équipes de disperser le rassemblement en pressant les détenus de regagner leurs pénates. Il s'agira alors de remonter le corps. Comme vous vous exécutez, dans un tumulte sourd, Sanchez à côté de vous ne cache pas son émoi :
- C'est… c'est à cause de quoi, à votre avis ? vous glisse-t-il.
- Ce que lui faisait subir Rax, j'imagine…
- Le petit… n'était pas consentant ?
- Il faut croire que non.
Révolté, vous serrez le poing. La prison, c'est fait pour punir les crimes, mais pour ceux qui s'y déroulent, quelle peine requiert-on contre les fautifs ? Malheureusement, vous ne pourrez pas vous occuper du cas de Rax ; votre mission est la plus importante. Vous devez rester concentré sur votre objectif : faire dire aux Estrada que d'Armorim est leur commanditaire et où est leur butin. Votre présent sentiment d'impuissance ne doit pas être généralisé.
À la question que vous lui posez quand il passe à côté de vous, Lammech vous confirme qu'il s'agit bien d'un suicide, et non d'un meurtre : il a vu Chino sauter sous ses yeux. Quand il est arrivé en haut sur la coursive pour le détacher, il était déjà trop tard. Vous le sentez très affecté.
Vous passez le reste de la matinée sans vous parler, avec Sanchez. Puis rendez-vous au 198.
Le pauvre bougre s'est pendu avec un nœud coulant fabriqué à partir de draps et de son droguet. Il l'a attaché à la rambarde de la coursive et s'est jeté dans le vide. Sans doute remonté le premier de la promenade, il a profité du battement qui suit toujours le retour en cellule pour commettre son acte désespéré au vu de tous. En reconnaissant ce visage malgré les traits tordus par la mort, vous comprenez vite la raison de ce suicide : le pendu n'est autre que Chino.
Venu constater l'horreur, Duplessy ordonne à ses équipes de disperser le rassemblement en pressant les détenus de regagner leurs pénates. Il s'agira alors de remonter le corps. Comme vous vous exécutez, dans un tumulte sourd, Sanchez à côté de vous ne cache pas son émoi :
- C'est… c'est à cause de quoi, à votre avis ? vous glisse-t-il.
- Ce que lui faisait subir Rax, j'imagine…
- Le petit… n'était pas consentant ?
- Il faut croire que non.
Révolté, vous serrez le poing. La prison, c'est fait pour punir les crimes, mais pour ceux qui s'y déroulent, quelle peine requiert-on contre les fautifs ? Malheureusement, vous ne pourrez pas vous occuper du cas de Rax ; votre mission est la plus importante. Vous devez rester concentré sur votre objectif : faire dire aux Estrada que d'Armorim est leur commanditaire et où est leur butin. Votre présent sentiment d'impuissance ne doit pas être généralisé.
À la question que vous lui posez quand il passe à côté de vous, Lammech vous confirme qu'il s'agit bien d'un suicide, et non d'un meurtre : il a vu Chino sauter sous ses yeux. Quand il est arrivé en haut sur la coursive pour le détacher, il était déjà trop tard. Vous le sentez très affecté.
Vous passez le reste de la matinée sans vous parler, avec Sanchez. Puis rendez-vous au 198.