Vous retrouvez le Rat, cette fois remis de son deuil. Le sourire encore faiblard, il vous annonce sa nouvelle résolution : il va attirer une nouvelle souris avec des miettes. Il en a déjà placées vers les soupiraux d'aération.

- Tu te prives d'une sacrée part de bouffe dans l'année, si on fait le compte…, commentez-vous.

- Ça y est, tu calcules déjà en années ? Au bout d'une semaine… Eh bien, ça promet ! Et puis, de toutes façons, je dois perdre du poids.

Une idée vous traverse soudain la tête :

- Il y en a beaucoup, des souris, dans les murs ?

- Oui, plein.

- Comment c'est possible ? Les murs sont creux ?

- Non, je pense pas. Il doit y avoir des conduits derrière, ou des trucs de ce genre. Je me suis jamais posé la question.

Vous y pensez : un détenu déterminé qui percerait la paroi pourrait aisément se faire la malle via cet espace vide… Mais les murs paraissent solides. Même les bouches d'aération : tenter d'en desceller une ferait un bruit de tous les diables, sans compter le temps qu'il faudrait.



À la promenade, Pétitin reste à vos côtés. Il trouve l'atmosphère trop calme.

- Canaguerr croit qu'il a mis tout le monde au pas, mais il se goure. C'est le calme avant la tempête. Ça peut très vite dégénérer.

Vous apercevez les frères Estrada en train de jouer au football en compagnie d'autres détenus, avec un ballon de hand faute de mieux. Beati, lui, fume seul dans son coin.



Si vous allez voir ce dernier, il est au 217.

Si vous restez avec votre compagnon de cellule jusqu'à la fin de la promenade, rendez-vous au 395 si vous avez le mot-code COLMRA souligné, au 376 si ce n'est pas le cas.