En l'absence du Rat, toujours au mitard, vous vous asseyez seul. Les détenus qui occupent la table avec vous sont des inconnus, aux mines peu engageantes. Vous ne vous êtes jamais senti aussi isolé de votre vie. La dureté de l'incarcération vous submerge désormais complètement. C'est un sentiment fort et dur, qui ronge le cur. Jamais une enquête ne vous aura coûté autant.
C'est alors que quelqu'un prend place dans le siège vide à côté de vous. C'est Rax. Il met son bras autour de votre épaule et vous fait son sourire le plus carnassier. Vous savez que si vous le frappez maintenant, votre mission, tous ces efforts, tout sera compromis.
- Alors, Gary, t'es tout seul ? vous susurre-t-il à l'oreille d'une voix narquoise. T'as besoin d'un câlin ? Je suis plus attirant que ton Sanchez, non ?
- C'est toi qui as écarté un rival, alors ?
- Qui veux-tu que ce soit ?
Le ton de son aveu ne vous convainc guère. Vous en avez déjà entendu tellement, des rodomonts s'attribuant les crimes d'autres. Canaguerr finit par intervenir et somme Rax de changer de place. Le psychopathe vous laisse en riant et va s'asseoir ailleurs.
Si vous avez le mot-code AVDOJU souligné, rendez-vous au
466. Sinon, au
220.