Knudson fait la sieste l'après-midi. Mort d'ennui, vous vous apprêtez à l'imiter quand Laraoui passe avec son chariot à livres.

- Je ne passais jamais du côté du viking muet, explique-t-il, car je n'ai pas de bouquin dans une langue pleine de o barrés… si tant est qu'il sache lire. Mais quand j'ai su qu'on avait transféré dans cette cellule autre chose qu'un analphabète, je me suis dit que je viendrai y faire un tour.

- C'est gentil à toi. T'as un ouvrage à me conseiller ?

- Quelque chose sur les fjords, peut-être ?

Et il éclate de rire.

- C'est beau, les fjords, en plus, soupirez-vous.

- Bouledogue Canaguerr t'a pas raté en te mettant avec ce cassos.

- T'as su pourquoi il l'avait fait ?

- Non. Dis-moi.

- J'en sais pas plus que toi !



Après une heure de lecture sur les beautés de Stavanger et Flåm, vous passez la promenade qui suit en compagnie de Sanchez et du Rat. Vos braqueurs, ainsi que les Italiens, demeurent invisibles, mais vous n'osez demander où ils ont pu passer devant Pétitin.

Avant de retourner en cellule, les détenus qui le souhaitent (et qui ne se sont pas fait priver de ce droit) ont la possibilité de donner un coup de téléphone personnel. Autant en profiter, tant votre enquête stagne. Rendez-vous pour cela au 342.