Au coup de sifflet final, les gardiens (pas de but !) vous conduisent directement aux douches. Comme vous avez eu sport cet après-midi, la promenade est déjà passée. En chemin, le malicieux Piccolo se porte à votre hauteur. Pendant le match, vous l'avez vu au bord du terrain, en tant que spectateur.

- Si tu ne participes pas aux rencontres, comment ça se fait que tu puisses y assister ? êtes-vous curieux de savoir.

- Privilège d'ancien footballeur. Même si je ne peux plus dribbler, les matons n'ont pas le cœur de me priver de mon petit plaisir. Bon, je vais pas te féliciter d'avoir tenu tête au Comandante, mais t'as eu du cran et ça me plaît. Garde-le pour toi, hein !

Vous le lui promettez. Durant la partie, vous l'avez vu fumer. Comment s'est-il procuré sa cigarette ? Vous le questionnez.

- C'est moi le fournisseur, vous sourit-il. Je peux t'en avoir, si t'as du blé.



Mais déjà vous êtes dans les douches. L'endroit redouté par tous les détenus lors de leur première incarcération. Le danger qu'elles représentent n'est-il qu'un fantasme ou a-t-il sa part de vérité ? Elles sont plutôt bien conçues pour éviter les drames : chaque douche est un emplacement individuel privatif, séparé des autres par un recoin pudique et une vitre. Mais aucune n'est fermée et, formant un couloir qui court le long des murs, toutes donnent sur les lavabos collectifs au centre de la salle.



Soulignez votre mot RENCPI. Si vous avez le mot MEITAL, effacez-le de votre Journal d'Enquête. Si vous avez ce mot souligné, effacez-en juste le soulignement. Si vous avez le mot COLMRA, rendez-vous au 869. Sinon, au 491.