Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 818

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Beati fait grise mine ; il n'a pas l'air d'humeur causante. Vous avez peur de ne pas en tirer grand-chose cet après-midi. Pourtant, il faudrait l'amener à vite se mettre à table. Vous avez déjà mentionné les Estrada ce matin ; afin de ne pas lui mettre davantage la puce à l'oreille, vous lui demandez s'il a parloir tout à l'heure. Il hoche négativement la tête.

- Pas même avec l'une des filles à qui t'as téléphoné hier ?

- Non… Je… je préfère pas qu'elles sachent que je fais de la cabane.

- Je pensais ton charme assez ravageur pour qu'elles ne s'arrêtent pas à ce détail.

Il sourit jaune. Sa réponse était un mensonge, une fausse excuse, vous l'avez bien senti. Vous commencez à vous poser des questions sur son coup de fil d'hier. Était-ce bien une fille qu'il a appelée ? Sa réputation de Don Juan n'est-elle qu'une couverture ?



À l'heure des parloirs, un gardien vient vous chercher, ce qui pique la curiosité de Beati.

- Tu sais qui c'est qui vient te voir ?

- Oh, j'en ai une idée.

- Ton avocat ?

- Non. Ma femme.



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