peine vous êtes-vous installé que c'est l'heure de la promenade du matin. Avec la chaleur estivale, vous laissez votre droguet dans votre cellule et y allez en marcel. Le Rat n'est pas mécontent d'avoir un plus costaud que lui à ses côtés. Vous tâchez d'apercevoir vos braqueurs dans la foule des détenus, quand un drôle de couple se plante devant vous.

- Salut, le nouveau ! vous lance une boule de nerfs avec un visage coupé au couteau, un petit bouc dissymétrique et une lueur de folie dans l'œil noir.

Caché derrière lui, un jeune et frêle Asiatique coiffé en brosse conserve un mutisme apeuré. Vous rendez le bonjour et les regardez s'éloigner. L'Asiatique suit le nerveux comme un petit chien, dans un rituel malsain.

- Le fou, c'est Rax et sa chose, c'est Chino, vous explique le Rat. C'est pas bon qu'il t'ait déjà repéré. Tu dois te méfier de lui, c'est un type dangereux. Un violeur et un tueur en série. Il a un problème avec les femmes.

- Il n'a pas l'air très normal, je suis d'accord.

- Il a un morceau de métal dans la tête. Le reste d'un accident quand il était ado. Ça lui donne des sautes d'humeur à éviter comme la peste.



Comme vous passez devant divers groupes déjà constitués et d'apparence très fermés, le Rat vous les présente comme "le clan des Arabes" et "le clan des Italiens". C'est dans cette deuxième bande que vous apercevez enfin les crânes rasés des frères Estrada ; vous aviez mémorisé leur signalement. César est plus petit que vous, trapu, le cou noueux et le regard fuyant. Ézéquiel, lui, fait plus d'un mètre quatre-vingt-dix et roule des muscles impressionnants sous son marcel taché de brun. S'il s'agit de sang, cela s'accorde bien avec son regard vicieux et son rire de brute. Beati, lui, avec ses traits latins, se fond mieux dans la bande. C'est un peu un "beau gosse" de boîte de nuit, soi-disant mal rasé, le cheveu châtain foncé, le sourire charmeur, et la classe même en marcel. Les bras de vos trois cibles sont abondamment tatoués. Ils discutent tous les trois avec un Italien d'une quarantaine d'années qui dégage une certaine autorité. Le Rat a suivi votre regard :

- Le chef des Italiens, c'est Lavagno, dit "le Comandante".



Si vous souhaitez vous mêler à ce groupe dès maintenant, rendez-vous au 730.

Si vous allez plutôt du côté des Arabes, rendez-vous au 29.

Si vous préférez rester avec le Rat pour l'instant, rendez-vous au 399.