La silhouette de votre hôte s'encadre dans le carré jaune de la porte du séjour. Lorsqu'il allume dans le vestibule, vous le découvrez mieux. D'un âge certain, au vu de ses cheveux et de sa moustache poivre et sel, et de la légère courbure de son dos, l'homme paraît aussi bourru de mine que de ton. En claudiquant légèrement, il vient donner l'accolade à César. À cette manifestation d'affection, vous voyez ce dernier sourire pour la première fois.
- Vous avez finalement réussi à vous faire la belle ! Bravo mes garçons ! Je suis fier de vous !
- Merci Carlos !
Ézéquiel serre l'homme dans ses bras à son tour. Beati, lui, reste en retrait. Sicoud et vous lui êtes présentés comme des "compagnons de cavale", qui les ont aidés dans leur entreprise.
- Ta nièce est pas encore là, Carlos ? s'enquiert un César soudain impatient.
- Carmen ? Tu parles ! À l'heure qu'il est, tous les flics doivent converger vers son appart' ! Mais elle ne tardera pas.
- On prend le magot et on se tire !
Le butin serait-il ici ? Ou bien veulent-ils se rendre à un autre endroit sans attendre ?
- Et nous ? demande Tête de Plomb, inquiet.
- Je peux vous héberger pour cette nuit, propose Carlos. Les amis de mes amis méritent bien cette faveur.
Vous comprenez qu'ils ne comptent pas que vous les accompagniez pour la suite.
- Mais j'ai déjà abrité l'autre traître de Laszlo, prévient votre hôte de sa voix caverneuse, sur un ton d'un coup menaçant. J'attends de vous un comportement irréprochable, sinon vous connaîtrez ma Winchester ! Elle est toujours chargée, la petite !
Si vous insistez pour que les braqueurs vous prennent avec eux, en arguant que vous pouvez leur être utile, rendez-vous au
920.
Si vous acceptez l'offre de Carlos d'être logé là, rendez-vous au
659.