C'est la catastrophe. Vous devez agir, et vite ! Ah, si Lammech ou Duplessy étaient encore là, ils auraient vite réglé cet ennui ! Vous connaissez Neyrand : jamais il n'acceptera de conclure un marché avec celui qui l'a fait arrêter. Vous devez trouver autre chose.



Vous regagnez votre cellule avec le Rat. Ce dernier voit bien que quelque chose vous préoccupe ; il demande s'il peut vous aider d'une quelconque manière. Au point où vous en êtes, vous tentez le tout pour le tout.

- Parmi les nouveaux arrivants, il y a un ancien complice à moi, qui a juré de me faire la peau.

- Ah, c'était donc bien ça…

- Je dois le mettre hors circuit.

- "Hors circuit", ouh la la ! Moi qui croyais que t'étais un gentil…

- Je me suis mal exprimé. Je dois attaquer le premier, histoire de lui flanquer les jetons. Mais je sais pas comment je pourrais m'y prendre…

- Je m'y connais vraiment pas, dans ce genre de pratiques. Je suis vraiment mal placé pour te conseiller. Va voir les Italiens, je sais pas… Ou fais comme moi : tu t'écrases et tu te caches.



Les activités sportives sont toujours suspendues par l'administration par intérim. Seul Laraoui passe avec son chariot de livres. Canaguerr l'a autorisé à reprendre ses rondes. Aussi désespérée que soit la situation, vous ne pouvez guère solliciter son aide : il ne prendra jamais le risque de faire taire quelqu'un pour vous. Et puis, en guise de solution à votre aria, il risquerait de tuer Neyrand, ce qui vous rendrait commanditaire d'un assassinat et vous vaudrait un vrai séjour dans cette prison. La raison d'État n'excuse pas tout et n'importe quoi.



Vous vous rongez les sangs jusqu'à l'heure de la promenade. Dans la cour, les frères Estrada se sont isolés dans un coin afin de discuter en privé. Le Rat vous laisse pour aller voir d'autres détenus.

Soudain, des éclats de voix retentissent derrière vous. Un frisson vous parcourt l'échine quand vous voyez qui pointe le doigt sur vous : Neyrand !



Rendez-vous au 750.