Profitant de son enjouement, vous commencez par lui demander ses actrices préférées. Quand vous le sentez à point, de fil en aiguille, vous l'amenez sans peine à parler des frères Estrada, des casses qu'ils faisaient ensemble.
- Nous étions une équipe de quatre bien rodée, explique-t-il. César dirigeait, Ézéquiel tenait les clients des banques en respect, je perçais les coffres, et Laszlo nous ramassait à la sortie.
- Il n'a pas été pris avec vous ?
- Il est mort. Mais j'ai pas envie de parler de ce traître !
- Tu t'es fait pincer lors de ton dernier braquage ?
- Peu après. Laisse tomber, je ne veux plus parler de ça.
Vous commencez à le perdre. Vous devez titiller sa curiosité :
- C'était pas à la Hize, ce casse ?
- Si. Comment tu sais ?
- Rapprochement d'idées. J'ai lu un article là-dessus. Avant de me faire alpaguer moi aussi. Vous cherchiez quoi, comme butin ? Des billets ? Des diamants ?
- Un peu tout, rien de précis. Bon, j'ai sommeil.
Comme vous vous glissez chacun dans vos draps, vous lui posez une ultime question :
- Tu regrettes, d'avoir fait cette dernière banque ?
- Bah, non. Je ne regrette jamais rien. Mais, pour tout te dire, je ne rebosserai plus avec les Estrada, à l'avenir, je pense.
Si vous ne l'avez pas déjà, notez le mot-code "MEITAL" dans votre Journal d'Enquête ; s'il y est déjà inscrit, soulignez-le. Soulignez également votre mot AVDOJU.
Vous arrêtez là votre interrogatoire discret, c'est l'heure de dormir. Si vous vous laissez aller à un sommeil profond, rendez-vous au
897 si vous avez le mot-code COLMRA souligné, ou au
783 si ce n'est pas le cas.
Si vous préférez demeurer à moitié éveillé :
si votre mot AVDOJU est souligné, rendez-vous
359,
si vous avez le mot COLMRA souligné, rendez-vous au
185,
sinon, rendez-vous au
532.