Vous êtes le premier détenu de la journée appelé à l'infirmerie. Mlle Varga veut voir comment évoluent vos blessures ; elle n'a pas pu hier, en raison du meurtre dans la cour.
- Vous récupérez très bien, Mr Exxel, diagnostique-t-elle. Mais je vous conseille de vous ménager. De mieux vous reposer, même.
- Vous me signez un bon d'admission en thalasso, alors ?
Votre boutade la fait rire aux éclats.
- C'est vrai, je l'oublie, le lieu n'est guère propice aux convalescences
(elle se rembrunit :) Je revois encore le visage de ce pauvre homme, hier
- Je suis étonné qu'une simple infirmière ait eu à s'occuper d'un cadavre
- Le docteur n'était pas là. J'ai dû gérer, en attendant l'arrivée du légiste. Mais bon, la cause de la mort ne faisait que peu de doutes. Un vulgaire coup de couteau
- On sait qui a planté ce pauvre gars ?
- D'habitude, c'est plutôt vous, les détenus, qui connaissez la réponse à ce genre de question, non ?
- Même si j'étais au courant, je peux poser la question, histoire de savoir si les autorités sont sur la trace du coupable. Pour lui dire de se méfier, par exemple.
- Vous êtes un drôle de taulard, Gary ! On dirait plutôt que vous menez l'enquête dans le but de venger votre camarade
- Qui sait
Vous avez trouvé des indices en examinant le corps ?
- Non. Il avait juste une sorte de paille de fer dans un il. J'ai pu lui enlever avec ceci. (elle sort une sorte de stylo de sa trousse :) C'est un aimant oculaire. Mais Mr Canaguerr m'a dit que c'était parce que le défunt travaillait sur un chantier avec l'équipe de ménage. Après, il y aura peut-être une autopsie. Mais ça ne me concerne plus. Et je préfère autant. Mon métier c'est de soigner. Ce genre d'événement a tendance à me bouleverser.
En partant, vous croisez Benedict Beati. Celui-ci affiche un grand sourire d'homme heureux avant d'entrer dans l'infirmerie. Ce qui contraste avec les cicatrices sur ses bras. Vous vous y connaissez suffisamment pour reconnaître de récentes scarifications. Il ne semblait pourtant pas le genre d'homme à avoir des pulsions suicidaires.
Rendez-vous au
123.