peine la dernière ronde passée, vous descellez la grille d'aération et vous vous faufilez dans le passage, le plus silencieusement possible. Votre compagnon de cellule rebouche derrière vous. Vous traversez le débarras jusqu'à la porte et constatez non sans appréhension
qu'elle est déjà fermée à clef.
Aïe, quelqu'un s'est rendu compte qu'elle était ouverte. Il ne vous reste plus qu'à espérer que ce quelqu'un ne fasse pas le rapprochement avec une potentielle tentative d'évasion. Sinon, ce lien que vous avez tissé avec les Estrada risque d'être irrémédiablement rompu, et ce sera la fin de votre mission.
À votre retour au soupirail, votre coturne vous tire hors de là avec empressement.
- J'entends les pas du maton, grouille-toi !
Trop tard ! Le gardien apparaît de l'autre côté des barreaux et vous voit tous les deux debout.
- Eh, qu'est-ce que vous faites ? veut-il savoir.
Avec présence d'esprit, vous avez mis le bras autour des épaules de votre codétenu.
- Oh, faites vos saloperies une autre nuit ! le surveillant se tranquillise-t-il en croyant comprendre.
Et il s'éloigne, en marmonnant son dégoût. Vous avez eu chaud ! Vous replacez rapidement la grille d'aération et la recollez vite fait avant de vous mettre au lit.
Effacez le soulignement de votre mot INFSAU. Le lendemain matin, c'est mardi. Si le mot INVAOC est inscrit sur votre Journal d'Enquête, rendez-vous au
69.
À défaut, si vous avez le mot AVDOJU, rendez-vous au
386.
Si vous ne disposez d'aucun de ces mots, rendez-vous au
727.