Une expression méfiante se peint soudain sur le visage de César :
- Alors comme ça, tu veux mettre les adjas ? T'as pas été condamné pour si longtemps que ça, si ?
- Vous ne savez rien de moi. Vous m'emmenez avec vous. C'est la meilleure option que vous avez.
- Non, c'est de te liquider.
- Ha ha, je ne suis pas débile. Je savais déjà ce que vous maniganciez. J'ai averti ma femme hier par téléphone, elle a déjà dû prévenir des gars à moi. S'il m'arrive quoi que ce soit, la prison et la police seront averties de vos projets.
Le chef des braqueurs vire au cramoisi.
- Si tu veux être des nôtres, tente-t-il de se contenir, tu dois me dire pourquoi tu tiens autant à t'enfuir.
- Si je reste ici, je vais finir comme Sanchez ! Pas question ! Et puis, la liberté me manque trop. Je me vois mal encore tenir longtemps enfermé. De toutes façons, dès que je sortirai, je recommencerai à braquer, je me connais. Je suis pas fait pour les boulots honnêtes. Alors quitte à avoir la maison parapluie aux miches, autant être dehors.
César se tourne vers les deux autres.
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