En bas, les frères Estrada, Beati et Carlos s'affairent autour d'une valise métallique recouverte de terre. Elle devait être enfouie.
- J'en reviens pas, c'était ici que vous aviez planqué le magot de la Hize ! s'exclame Don Juan. Tout simplement !
- Ben oui, où voulais-tu d'autre ? s'agace César, qui s'attelle maintenant à ouvrir les cadenas à combinaison qui fermaient la mallette.
- Pourquoi tant de précautions ? T'avais peur que Carlos se tire avec le flouze ?
- Un peu de respect, p'tit caqueux ! le sermonne l'ancien en toussotant.
- Je t'avais dit, Benedict, quand on a fait le casse, lui rappelle César : après l'épisode Laszlo, je voulais pas courir d'autre risque. Je me sais fiable, je t'aurais pas sucré ta part, rassure-toi.
Il semblerait que le chef des braqueurs ait caché le butin en un endroit qu'ignorait Beati, et l'ait scellé à l'aide d'une combinaison que ni son frère ni Carlos ne connaissaient. Bonjour la confiance !
- D'ailleurs, la voici, ta part !
Et il ouvre la valise en métal. À l'intérieur, plusieurs sacs de billets, ainsi que des tiroirs de coffres bancaires, ceux qui habituellement recèlent des bijoux. L'un d'eux, vous le savez, renferme la liste que vous recherchez. Ça y est, vous la tenez ! Vous êtes à moins de deux mètres de votre but ! D'Armorim a perdu. Reste à la reprendre à ces malfrats endurcis.
Si vous les attaquez afin de vous en emparer, rendez-vous au
311.
Si vous demandez s'il n'y a pas une puce de localisation parmi les richesses dérobées, rendez-vous au
426.
Si vous attendez un moment plus propice, rendez-vous au
380.