- Ce que je sais, c'est que si on mélange du nitrate de potassium, comme celui que contient le salpêtre dont tu as déjà enduit ta veste, avec le sulfate de cuivre qu'il y a dans l'engrais que t'a fourni Dienne, il y a de quoi faire de l'acide.

Il devient blanc comme un linge et bafouille une explication peu convaincante :

- C'est… c'est pour donner une leçon à quelqu'un.

- Voyons… Se donner autant de peine, quand il est si simple de se procurer des couteaux…! Surtout qu'avec tes amis italiens, vous êtes supérieurs en nombre face à n'importe qui, non ?

Il ne sait plus quoi dire. C'est vous qui avez la maîtrise de la partie. Vous sentez que le joueur d'en face n'a pas le caractère d'un César Estrada. Sans forte personnalité à côté de lui, il n'est pas de taille contre vous. Ce n'est finalement qu'un petit voyou influençable et faible. Il faut le faire parler avant que César ne rapplique.

- Tu veux t'évader… avec les Estrada et les Italiens, j'imagine ?

Il ferme les poings et les lèvres de rage. Vous avez vu juste.

- Te mêle pas de nos oignons, sinon il va t'arriver des bricoles…, menace-t-il.



C'est sur ces entrefaites que vous rejoignent les frères Estrada.

- Qu'est-ce qui se passe ? s'enquiert César. T'as pas l'air content, Benedict.

- Exxel a tout deviné…

- Deviné quoi ?

- L'opération "cloche de bois".

Silence de mort entre vous quatre. Fumant de colère, César vous regarde comme s'il allait vous tuer.



Si vous promettez de vous taire en échange de renseignements, rendez-vous au 191.

Si vous menacez de tout raconter s'ils ne vous disent pas tout ce que vous voulez, rendez-vous au 233.

Si vous demandez à faire partie de l'évasion, rendez-vous au 924.