Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 985

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Tous vos compagnons d'évasion se tournent vers vous, sidérés. Canaguerr n'en revient pas lui non plus.

- Vous répondez à mes questions et je vous laisse partir sans histoires.

Beati paraît pris de court :

- Mais, tu crois vraiment qu'on te laissera nous suivre après ça ?

- Imbécile, le tance César, tu vois pas que c'est un flic ? Il nous a bien eus !

Lavagno et Ézéquiel sont prêts à vous sauter au collet, mais César ne veut pas qu'ils fassent de bruit ; il croit toujours à la réussite de l'évasion.

- Pose tes questions, Exxel, mais fais vite !

Vous avez un infaillible moyen de pression sur lui. À chaque sujet que vous évoquez, il vous fait une réponse précise et concise. Ainsi, vous lui faites dire tout ce qu'il sait. Pourquoi tenaient-ils à s'évader avant leur sortie de prison ? Car tous les bandits les auraient attendus pour leur faire cracher le magot. Qui était leur commanditaire ? Ils ont toujours été à leur compte. Pourquoi un casse à la Hize ? C'était une idée de Laszlo, leur chauffeur.

- Que savez-vous d'Oscar d'Armorim ? insistez-vous.

À leurs mines ahuries, aucun des braqueurs n'a jamais entendu ce nom-là. Les visages des autres personnes dans la pièce restent fermés. Ézéquiel ne tient plus :

- Il fera sonner dès qu'on s'éloignera, se plaint-il à son frère. L'opération est fichue, laisse-moi le buter tout de suite !

- Il y a une autre solution, intervient Piccolo. Car je sais que Gary, ou quel que soit son nom, tient à la vie. Ézéquiel, tu vas rester à côté de lui pendant que nous faisons le mur. Dès que nous serons passés, tu le laisseras fuir et tu l'enfermeras dans le couloir. T'auras largement le temps de nous rejoindre.

Le plan est imparable. Si vous faites sonner, vous n'aurez jamais le temps de fuir ; ils vous rattraperont et vous tueront. Mais si vous les laissez partir, ils vous épargnent. C'est équilibré. Et de toutes façons, comme les malfrats ont tous validé, vous ne pouvez que subir. Ézéquiel s'est emparé du taser de Canaguerr et, s'il n'ose pas la pointer sur le gardien ou sur vous, de crainte que vous appuyiez sur le bouton d'alarme, il n'hésitera pas à vous tirer dessus si vous bronchez.



Depuis la fenêtre, César lance un lasso de draps jusqu'au mur d'enceinte, distant de six mètres environ. Il l'accroche à une pique au sommet du rempart, et attache solidement l'autre extrémité autour d'un pilier au milieu de l'infirmerie. Un par un, ils se suspendent à cette corde et franchissent le vide qui les sépare du faîte du mur. Un numéro d'équilibriste risqué, mais payant. Lorsqu'ils ont tous traversé cette portion de cour, à contrecœur, Ézéquiel vous laisse fuir avec Canaguerr, et il ferme à clef derrière vous.

- C'est vrai que t'es un mouton, Exxel ?

- Oui. Il faut trouver un autre bouton d'alarme ! Où y en a-t-il ?

- Suis-moi !

Vous courez à sa suite quand vous êtes soudain plaqué au sol par d'autres gardiens ! Le temps que Canaguerr explique ce qu'il se passe et que les sirènes retentissent, les prisonniers ont disparu.



Étroitement surveillé par les hommes d'un Canaguerr encore sceptique sur votre compte, vous êtes finalement conduit au bureau du directeur, où vous attendent le chef maton et… Huttington ! Dans un costume dont l'élégance jure avec votre quotidien récent. L'air alerte et concentré malgré l'heure tardive, signe d'un professionnalisme de tous les instants.

- Jacket ! Comme je suis content de vous retrouver ! vous accueille ce dernier avec effusion. On va avoir besoin de vous !

- Mr Huttington m'a confirmé votre véritable identité et la mission qu'il vous avait confiée, ajoute Canaguerr. Néanmoins, était-il nécessaire de laisser autant se développer l'évasion ? Ce sont de dangereux criminels qui se retrouvent dehors, ce soir !

- Nous débrieferons ça plus tard, le coupe tout de suite l'agent d'Interpol. Le plus important est de nous concentrer sur le présent. Vous auriez une idée d'où ils ont pu aller, Jacket ? J'ai envoyé mes hommes à leurs derniers domiciles connus, ainsi que chez leur avocate, mais ça n'a rien donné. D'ailleurs, Mlle Arabor est absente.



Si vous lui conseillez l'aéroport le plus proche, rendez-vous au 932.

Si vous connaissez une autre adresse où chercher, prenez le numéro de rue qu'elle contient et rendez-vous au paragraphe portant ce numéro.

Si le texte ne correspond pas, c'est que vous vous êtes trompé ou que la police ne trouve rien là-bas ; rendez-vous alors au 13.