Vous vous mettez au lit et attendez que Pétitin dorme à poings fermés. Puis vous vous levez et sortez "l'équipement" fourni par Beati. Le plus silencieusement possible, vous travaillez à appliquer l'acide autour de votre plaque d'aération, afin de ronger le mortier qui la scelle au mur et de le faire partir à la petite cuillère. Par chance, vous n'êtes pas le seul détenu à faire du bruit. Empêché la journée, on se transmet de menus articles entre les barreaux des cellules, via des artifices ingénieux. Il semblerait que les gardiens de permanence soient moins à cheval sur les nouveaux principes de Canaguerr.
Soudain, un grattement immédiatement derrière vous vous fait sursauter. Vous faites volte-face : le Rat vous dévisage, debout, l'air dingue, ou du moins passablement énervé.
- Tu nous as réveillés, Gary.
- Désolé. Mais je vais avoir besoin que tu me couvres pour quelque chose.
- Tu veux te tirer ?
- Oui.
- Tu m'emmènes avec toi ?
- Je
je ne peux pas. Les gens avec qui je fais ça te tueraient
- Je comprends ce qui t'intéressait chez les Estrada
- Si tu veux, je pourrai passer un mot à ta famille. C'est tout ce que je peux faire.
Comment va-t-il réagir ? D'interminables secondes de silence succèdent à votre requête. Il finit par se décider :
- D'accord. Je dirai rien. Ça fera les pieds à ces pourris de matons qui ont tué Gérard.
Vous l'en remerciez.
Tout le reste de la nuit, vous reprenez votre tâche, en vous efforçant de ne pas réveiller Blaise et Rosalie. Au matin, vous tombez de sommeil. Mais vous avez bien avancé.
Si vous détenez le mot-code INVAOC, rendez-vous au
301. Sinon, au
205.