Vous vous suspendez à la corde brinquebalante par les mains et les pieds, et mettez à profit vos meilleurs souvenirs d'accrobranche pour progresser mètre après mètre, tel un funambule peu téméraire. Votre cur bat à tout rompre. Il n'y a pas de filet si vous vous ratez, et un projecteur peut vous attraper dans son faisceau à tout moment.
Au bout d'interminables secondes de traversée, vous atteignez le sommet du mur d'enceinte. Vous enjambez les piques métalliques dont il est hérissé, et vous vous laissez glisser le long de sa paroi extérieure, à l'aide de la deuxième corde de draps, que César a attachée à une autre pique et a laissé pendre côté rue.
En bas, Piccolo vous prend le bras :
- Quand Rax arrive, tu le tues ! vous ordonne-t-il.
- Mais
sa lame de rasoir ! Il me faut une arme !
- Débrouille-toi ! Sinon ce sont mes hommes qui te tuent !
Pour donner le change et gagner du temps, vous ramassez une grosse pierre par terre. De quoi assommer Rax sans le tuer. Vous n'avez pas le temps de réfléchir davantage car c'est lui, déjà, qui se laisse tomber à son tour.
À peine a-t-il mis pied à terre que vous vous jetez sur lui. Malheureusement pour vous, le psychopathe s'attendait à un coup fourré dans le genre. Il pare votre coup avec le bras et réplique d'un coup de poing, avant de sortir sa lame. Pendant que vous vous battez, Ézéquiel arrive à son tour en retombant le long du mur.
C'est alors que les sirènes de la prison se mettent à hurler ! Votre évasion est découverte ! Les braqueurs et les Italiens déguerpissent. Profitant de votre inattention, Rax détale lui aussi, de son côté.
Allez-vous :
poursuivre Rax ? ( au
944)
tenter de rattraper les Estrada ? (rendez-vous pour cela au
982)