Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 38

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Le lendemain matin, vous étiez au commissariat pour faire le point. En compagnie du commissaire Cardoze et de l'inspecteur Châtaing, vous revîntes sur l'échec de la nuit dernière. Le Voleur d'Ombres avait bien réussi son coup : le Notarangeli avait eu beau être entouré de gens, le coquin avait réussi à le voler sous le nez de tout le monde. Depuis le plafond, il avait profité de la panne des lumières pour décrocher le tableau et s'enfuir par les toits avant que quiconque n'ait vu dans quelle direction. Personne n'avait su lui barrer la route. Cardoze et Châtaing s'étaient à tout hasard lancé à sa poursuite au rez-de-chaussée de la galerie, tandis qu'aucun policier n'avait été posté sur les toits. Normal, la porte d'accès était verrouillée et reliée à l'alarme. Ce qui n'avait guère posé problème au monte-en-l'air : il avait neutralisé l'alarme du toit aussi aisément qu'il avait causé le black-out en trafiquant le compteur électrique. Vous aviez affaire à un vrai pro de la cambriole. Comme à son habitude, le malfaiteur avait également évité toutes les caméras de surveillance, sans laisser d'ombre susceptible d'être captée. La police avait quadrillé le quartier, contrôlé des voitures, sans le moindre résultat.

Les journaux se gaussaient de la nouvelle déconvenue des autorités et glorifiaient l'ingéniosité du prince des voleurs. Ministre, DGPN et tout ce que le pays comptait de responsables de la sécurité intérieure étaient en rogne. Le pauvre Cardoze était abattu. Châtaing tentait maladroitement de dédramatiser la situation :

- Faites pas cette tête, commissaire ! Vous n'êtes pas encore fini ! Pensez à Mr Dalembert !

- S'il vous plaît, Châtaing, n'essayez pas de me remonter le moral…!

Le directeur de la galerie avait déchanté après sa brillante idée de réception mondaine tarifée : la police avait dû retenir les convives pour les fouiller et les interroger jusqu'à l'aube, et ceux-ci s'étaient plaint. C'étaient autant de clients de perdus, et peut-être autant de demandes de remboursement.

- J'avais prévu toutes les éventualités…, se lamentait le commissaire.

- La canaille n'a même mis un seul pied dans la zone passée au marqueur chimique, fit son subalterne à l'unisson. Comme s'il savait…

- Mais il savait ! tonna Cardoze en se levant. Non seulement nous avions aspergé le sol de marqueur chimique, mais nous avions également placé un bip traceur dans le cadre du Notarangeli. Et, alors qu'il ne l'avait jamais fait auparavant, le voleur a laissé le cadre derrière lui, nous l'avons retrouvé sur un toit environnant. La fripouille était au courant de nos plans ! Comment cela se fait-il ?!


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