Pendant que les policiers de Cardoze se chargeaient de barrer la sortie aux invités de la réception et de fouiller les couloirs au cas où le voleur y serait encore caché, vous misâtes sur le fait que votre adversaire avait déjà réussi à quitter les lieux. Vous regardâtes aux fenêtres : il vous semblait qu'un fil était tendu entre les toits de l'immeuble et de celui d'en face. Ce diable d'escamoteur avait réussi à s'introduire en jouant les funambules au milieu des spots des hélicoptères !
Vous envoyâtes Châtaing inspecter les toits tandis que vous descendîtes en catastrophe. Sitôt dehors, vous vous frayâtes un chemin à coup de coudes à travers la foule. Une certaine effervescence régnait autour du bâtiment ; les curieux avaient eu vent que quelque chose était advenu. Vous attendîtes à la sortie du building d'en face, assez discret il était vrai. Comme vous pouviez le craindre, nul n'en sortit. Vous parvîntes à vous faire ouvrir en criant "police !" dans l'interphone, mais vous ne croisâtes personne. Vous ne trouvâtes qu'un balancier abandonné sur le toit. Il était déjà trop tard. Le Voleur d'Ombres avait quitté l'immeuble avant votre arrivée et avait sans doute déjà disparu dans la vie nocturne de la ville.
Il vous avait eu. Une dernière fois.
Rendez-vous au 20.