Le milliardaire haussa les sourcils en écoutant votre récit des événements survenus au Théâtre National.
- Quelle importance dans votre mission peut avoir ce meurtre, aussi tragique soit-il, surtout pour la victime ? J'ai du mal à voir le lien.
- Je me méfie des coïncidences. Non pas qu'elles n'existent pas. Mais souvent, ce sont en réalité des indices que l'on voit de la mauvaise façon. Si je trouvais un lien, même indirect entre la mort de cet étudiant et le Voleur d'Ombres, j'apprendrais peut-être quelque chose d'important sur ce dernier.
- Si vous désirez enquêter sur ce crime, libre à vous, Jacket. Mais pas en empiétant sur le temps que vous devez accorder à l'affaire que je vous ai confiée. Vous feriez mieux de laisser ça à la police. Retrouvez mon tableau ! Et faites-moi coffrer ce voleur !
- Vous n'aviez jamais entendu le nom de Pommarel ?
- Jamais, grands dieux !
En lui demandant innocemment s'il allait parfois au Théâtre National assister à des spectacles, vous l'amenâtes habilement à lui faire dire où il se trouvait le jeudi 18, le soir du spectacle de magie : chez lui. Les domestiques pouvaient très bien en témoigner
ou couvrir leur employeur.
Si vous avez le mot-code HALCOM, rendez-vous au 947.
Si, à défaut, vous avez posé toutes les questions que vous vouliez à Horace Halade, rendez-vous au 830.
Sinon, lui demandez-vous :
Ce qu'il a fait le soir du vol chez lui ? (rendez-vous au 381)
S'il a confiance dans son personnel ? (rendez-vous au 331)
Si son Notarangeli était assuré ? (rendez-vous au 457)
Si vous n'avez pas le mot HOSADU, pourquoi il était à ce point énervé contre Ducult ? (rendez-vous au 5)