L'agence Halroyd de la ville était située dans l'un des immeubles les plus cossus du quartier d'affaires. Tout n'y était que luxe, le but de la société était d'en mettre plein la vue des visiteurs. Après d'âpres discussions, les hôtesses d'accueil avaient consenti, de guerre lasse, à vous caser dans l'emploi du temps surchargé de Mr Donovan, leur directeur.

Ce dernier, un homme grand, sec et légèrement dégarni sur le dessus, vous reçut avec retard. Au vu de votre carte de détective, il vous toisa d'un œil noir méprisant. Vous étiez manifestement un contretemps dans son planning. Mais il avait entendu parler de vous et ne vous fit pas chasser tout de suite.

- Je tenais à vous mettre en garde contre le vol possible d'un bien de votre employeur, lui expliquâtes-vous.

- Le Notarangeli ? (devant votre hochement de tête :) Si je comprends bien, le suspect arrêté par la police aujourd'hui ne serait pas le voleur, alors ?

- Il faut tenir compte de toutes les possibilités.

Vous eûtes peine à interpréter le rictus dont il vous gratifia.

- Il y aurait donc toujours en circulation un voleur qui en veut à la peinture de mon patron… Bah, je ne me fais guère de souci.

- Le tableau se trouve à l'étranger ?

- Ça ne vous regarde aucunement.

- Il serait préférable de l'y laisser.

- Vraiment ? Sachez qu'avec notre expérience dans le domaine des casinos, notre sécurité est infaillible ! D'ailleurs, nous réfléchissons à organiser une expo avec cette toile ici, en ville. Quel beau coup de pub ça ferait à notre enseigne !

- Ce serait tenter le Diable, vous ne croyez pas ?

- Pour Mr Halroyd, cette croûte est un investissement, point.


Si vous avez le mot-code HALCOM, rendez-vous au 176.

Sinon, Donovan n'avait rien d'autre à vous dire et vous fit raccompagner à la porte ; au 77.