Voler les ombres, c'était de la sorcellerie pure ! En sa qualité de magicien, il devait avoir une idée de comment il était possible d'accomplir ce prodige.

- Ainsi, le pseudonyme de ce voleur n'est pas usurpé ! sourit-il. Vous me soumettez un mystère intéressant. J'aimerais bien le percer, je ne le cache pas. Mon art, c'est ma passion. Mais il faudrait m'en dire plus.

Vous lui exposâtes le principe des angles morts des caméras, des capteurs de mouvement trompés par l'absence d'ombres, et l'étrange lumière verte que vous aviez vue avant de perdre votre ombre. D'après lui, cette lumière verte ne pouvait pas effacer les ombres à proprement parler : une source de clarté ne pouvait que créer des ombres.

- Et la lumière de la lampe elle-même serait visible sur les caméras, non ? ajouta-t-il.

- Pas forcément, non. Cette lumière verte était très diffuse. Elle n'émettait pas de halo, donc ne pouvait pas être vue sur des écrans de contrôle en noir & blanc.

- Il faut éliminer l'hypothèse d'une lampe spéciale. En science fiction, on aurait pu envisager l'utilisation d'une "cape d'invisibilité", mais même dans ce cas, votre ombre à vous n'aurait pas disparu. Votre adversaire a dû agir sur les murs, je ne vois plus que ça. Maintenant, c'est à vous de jouer.

Il vous avait dit cela sur un ton de défi qui sonnait bizarrement.


Si vous ne l'avez pas déjà, notez le mot-code "CHLICO" dans votre Journal d'Enquête.

Si c'était déjà la 2ème question que vous lui posiez, rendez-vous au 633.

Sinon, lui demandez-vous :

Où il se trouvait lors des vols des autres tableaux ? (rendez-vous pour cela au 98)

Qui, d'après lui, aurait intérêt à voler les toiles de Notarangeli ? (rendez-vous au 1075)

Pourquoi il gardait une peinture de Notarangeli l'assassin de sa femme ? (rendez-vous au 86)

Si vous connaissez le nom de son assistante, vous pouvez lui en parler, au 215.