Vous rattrapâtes Cardoze qui vous avait précédé de ce côté. Il ne savait pas quel couloir annexe ou quelle porte emprunter.

- Il n'a pas dû passer par là…, se lamentait-il.

- Pas sûr. Regardez.

Vous lui désignâtes les murs : ni lui ni vous n'aviez d'ombre.

- Diablerie ! s'étouffa votre ami.

Vous longeâtes ce couloir jusqu'à une remise dont la fenêtre n'avait pas été forcée.

- Il n'a pas pu sortir par là ! s'écria Cardoze.

- Il a pu venir s'y cacher et attendre.

Vous fonçâtes tous deux dehors, via la porte de derrière. Les policiers qui entouraient le bâtiment n'avaient rien vu. Si l'un des curieux avait repéré un fuyard, voire avait cru en repérer un, il l'aurait hurlé à tous. La foule se contentait de crier sa joie depuis que l'alarme avait retenti.

Vous fîtes le tour de l'édifice jusqu'à l'entrée principale, mais il n'y avait aucune trace du Voleur d'Ombres. Ce diable avait réussi à s'enfuir avec son butin sans que personne n'ait pu l'en empêcher.


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