Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 399

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À votre arrivée au café-galerie, une exclamation féminine vous accueillit, et la tornade Sonia eut tôt fait de vous enlever à un Châtaing ébahi et de vous entraîner à l'intérieur. Vous aviez dû faire de l'effet sur la benjamine des sœurs Notarangeli.

Derrière le comptoir, une belle jeune femme aux longs cheveux bruns vous salua d'une voix aiguë mélodieuse. Lydia Notarangeli, la fiancée de l'inspecteur. Au-delà de son discret charme naturel, vous remarquâtes immédiatement ses yeux alertes, qui vous dévisageaient sans en donner l'impression. Étiez-vous source d'inquiétude pour elle ?

Les présentations faites, comme vous passiez commande, la conversation s'orienta tout de suite sur le mot du Voleur d'Ombres publié ce jour dans la presse. Châtaing, visiblement complètement toqué de sa Lydia, ne montrait aucune méfiance et leur racontait tout en détail. Heureusement que Cardoze n'entendait pas cela ! Lydia et lui étaient fiancés depuis peu.

- On espère que vous retrouverez vite notre peinture, fit Sonia avec des yeux plaintifs.

- Philippe, c'est vrai qu'ils ont relâché ton suspect ? frissonnait Lydia.

Son fiancé les rassura en disant que l'homme n'était pas dangereux. Il vous fit un clin d'œil qu'il voulait discret, comme pour vous signifier qu'il n'en pensait pas un traître mot. Comme elles avaient bien saisi mais n'osaient pas le lui faire comprendre, vous brisâtes le silence gênant en changeant de sujet :

- Sonia m'a raconté un peu comment le vol s'était déroulé ici. Il aurait été commis en fin de journée, c'est bien ça ?

Lydia vous confirma que oui.


Avec Châtaing, vous vous installâtes à une table et dégustâtes le risotto que Lydia vous avait préparé tout en vous parlant. Les fourneaux derrière le comptoir, c'était un concept intéressant, un peu à la japonaise. Comme il y avait peu de clients ce samedi midi, Lydia avait laissé sa sœur au service et était venue s'asseoir à côté de son amoureux sur la banquette.

- Votre café est très sympa, fîtes-vous remarquer. Il doit bien marcher, non ?

- Plutôt, sourit-elle. Mais les gens viennent surtout en semaine le midi, pour manger. Le côté galerie les attire moins.

- C'est justement l'intérêt, intervint Châtaing. Ça permet de sensibiliser à l'art des personnes qui ne vont pas aux musées ou aux expos.

- Si j'ai bien compris, reprîtes-vous, vous le tenez seule ?

- Quand mes sœurs sont prises ailleurs, oui. Ce qui est assez souvent le cas, d'ailleurs.

- Vous n'avez pas peur qu'un type éméché s'en prenne à vous ?

- Le quartier ne craint pas trop… Et puis… Philippe est rarement loin, je me sens protégée.

L'inspecteur avoua qu'il venait y boire son café chaque matin. Vous vous demandiez combien de temps il passait ici, au final…


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Vous avez encore le temps de lui poser une question. Laquelle ?

"Où vos sœurs et vous étiez-vous lors des autres vols du Voleur d'Ombres ?" (rendez-vous au
178)

"Quel est le sens de l'œuvre de votre père, à travers ses peintures ?" (rendez-vous au
451)

"Vous, si vous le pouviez, vous voudriez récupérer toutes les toiles de votre père ?" (rendez-vous au
531)

Si vous préférez manger en silence, rendez-vous au
715.