- C'est Ducult le coupable, j'en mettrais ma main à couper ! avança Châtaing.

- Qu'est-ce qui vous fait dire ça ? demandâtes-vous. Vous avez eu de nouveaux éléments ?

- Les hommes que j'avais laissés en planque devant chez lui n'ont pas quitté leur poste de toute la nuit, intervint Cardoze. Ils l'ont vu à sa fenêtre au moment du vol.

- Ils ont vu une silhouette, corrigea l'inspecteur.

- Ils sont même allés le voir, quand ils ont entendu l'annonce du vol à la ci bi. Il n'a pas voulu leur ouvrir, certes, mais ils ont entendu sa voix.

- C'est louche qu'il ait refusé de leur ouvrir ! Quelqu'un d'autre devait être chez lui pour donner le change !

- Quand vous êtes arrivé, il vous a bien ouvert, non ? Vous avez même outrepassé vos droits en prenant l'initiative de perquisitionner son appartement. Sans rien trouver de probant, d'ailleurs.

- Je continue de penser que c'est lui ! Il a dû cacher son magot quelque part, avant de revenir chez lui avant moi, par une autre issue…

- Fouille abusive…, songiez-vous. Son avocate a maintenant les moyens de vous obliger à le laisser tranquille…

- Je laisserai quand même un homme en planque vers chez lui au prochain vol… je veux dire, à la prochaine tentative de vol, dit Châtaing pour avoir le dernier mot.

Son entêtement en devenait gênant.


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