Lydia ne comprenait pas ce qui pouvait tant attirer ce voleur dans les tableaux de leur père. Avant les vols, ils n'avaient jamais vraiment eu de valeur autre que sentimentale.

- Seul un américain excentrique, un dénommé Halroyd, nous avait proposé de nous racheter la Larme de Néfertiti à prix d'or. Et pas qu'une fois. Il était revenu à la charge à plusieurs reprises. La dernière il n'y a pas si longtemps avant le vol commis ici. Nous avions refusé, bien sûr. Feue notre mère avait vendu toutes les autres toiles héritées de notre père, à part celle-là. Nous voulions en garder au moins une.

- Vous aimeriez toutes les posséder, n'est-ce pas ?

Elle marqua un temps d'hésitation, en vous scrutant du regard. Elle avait compris que votre question n'était pas innocente.

- Évidemment que nous aimerions, répondit-elle. Mais c'est la vie.

Sentant le malaise, Châtaing demanda à sa douce d'amener les desserts. Elle prit cette demande phallocrate comme une diversion bienvenue.


Dans votre Agenda, notez que, si vous souhaitez prendre contact avec ce Halroyd, vous devrez vous rendre au 1013. Inscrivez également le mot-code "HALCOM" dans votre Journal d'Enquête.

Si vous possédez déjà ce mot non souligné, rendez-vous au 648. Sinon, rendez-vous au 144.