Si son épouse vous exprima avec affabilité sa satisfaction de vous revoir, Pumar vous gratifia d'un "grumph" peu engageant.
- Vous pensez que le Voleur d'Ombres va oser venir ce soir ? vous demanda-t-elle.
- Il a pas intérêt ! renchérit Pumar.
- Il y a des risques, répondîtes-vous. Vous avez pris toutes les précautions, je suppose ?
- Vous inquiétez pas, se frotta-t-il les mains avec un sourire carnassier. Cette racaille va avoir une drôle de surprise, c'est moi qui vous le dis !
- Vous connaissez personnellement tous vos invités ?
- Oui, acquiesça rapidement Mme Pumar. Ils sont tous de
la bonne société. Je n'imagine pas un instant que l'un puisse être le voleur, si c'est ce à quoi vous pensez.
- Tous vos agents de sécurité sont-ils fiables ?
- Plus que vos flics ! asséna Pumar.
- Ils avaient tous de solides références, garanties par leur entreprise, précisa Madame.
- Vous avez engagé du personnel en extra ?
- Oui, eux aussi ont été sélectionnés avec soin par leur société, à laquelle nous faisons régulièrement appel. Y compris l'orchestre.
Le petit ensemble de violoncelles avait entamé un air, et les gens s'étaient mis à danser. Angélique Halade vous proposa de partager quelques pas avec elle.
Si vous acceptez, rendez-vous au 609.
Si vous déclinez, allez-vous : vous mettre à l'écart pour faire le point sur les personnes présentes ? (rendez-vous au 599)
Rester non loin du Notarangeli ? (rendez-vous au 985)
Regarder par quelles voies le Voleur d'Ombres pourrait faire irruption ou s'enfuir ? (rendez-vous au 1175)