Paragraphe 635
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Vous parlâtes du faussaire Jean-Marc Vivand à qui Thanos avait commandé une reproduction de son Notarangeli. Le magicien se défendit :
- J'en avais besoin pour jouer un tour à ma façon au Voleur d'Ombres, mais je me suis ravisé.
- Allons donc ! Vous l'avez détruite pour faire croire qu'elle était volée.
- Pas du tout ! D'ailleurs, j'ai toujours cette copie chez moi.
- Si on la trouve chez lui, dit le DGPN, c'est un mauvais point pour votre accusation, Jacket.
- Il a pu en faire faire plusieurs exemplaires.
Ce fut Cardoze qui vous porta le coup de grâce. La police scientifique n'avait retrouvé nul signe d'une combustion quelconque ; le tableau avait été tout simplement subtilisé. Une destruction à distance aurait laissé un minimum de traces. Et puis, il y avait la carte de visite du Voleur ; elle aurait été retrouvée détruite elle aussi, et non intacte. Dernière chose : comme il redoutait un coup de Trafalgar, un expert en art l'accompagnait, et il avait formellement attesté qu'il s'agissait du vrai Notarangeli, et non d'une copie. Votre théorie s'effondra. Dans un premier temps intéressé, le DGPN l'écarta et annonça que c'étaient désormais ses équipes qui allaient reprendre l'enquête. Il déclara la réunion terminée, sur un constat d'échec.
Ducult était soulagé, Thanos aussi sans doute, même s'il ne laissa rien paraître. Les autres partirent insatisfaits. Châtaing était perplexe vis-à-vis de vous, le détective encensé par son chef. Ce dernier, justement, semblait déçu par votre prestation. Quant à Halade, il refusa carrément de vous payer. Vous n'aviez pas trouvé l'assassin de sa femme, pas empêché le vol de son tableau, accusé quelqu'un sans suffisamment de preuves… La mission qu'il vous avait confiée vous avait occupé tout le mois, sans la moindre rémunération au final ? Une procédure judiciaire longue et lourde vous attendait pour récupérer votre dû. En attendant, c'était la ruine assurée pour votre agence. Le Voleur d'Ombres s'était avéré plus malin que vous. Cette affaire était une déconvenue sur toute la ligne.
Rendez-vous au 13.
- J'en avais besoin pour jouer un tour à ma façon au Voleur d'Ombres, mais je me suis ravisé.
- Allons donc ! Vous l'avez détruite pour faire croire qu'elle était volée.
- Pas du tout ! D'ailleurs, j'ai toujours cette copie chez moi.
- Si on la trouve chez lui, dit le DGPN, c'est un mauvais point pour votre accusation, Jacket.
- Il a pu en faire faire plusieurs exemplaires.
Ce fut Cardoze qui vous porta le coup de grâce. La police scientifique n'avait retrouvé nul signe d'une combustion quelconque ; le tableau avait été tout simplement subtilisé. Une destruction à distance aurait laissé un minimum de traces. Et puis, il y avait la carte de visite du Voleur ; elle aurait été retrouvée détruite elle aussi, et non intacte. Dernière chose : comme il redoutait un coup de Trafalgar, un expert en art l'accompagnait, et il avait formellement attesté qu'il s'agissait du vrai Notarangeli, et non d'une copie. Votre théorie s'effondra. Dans un premier temps intéressé, le DGPN l'écarta et annonça que c'étaient désormais ses équipes qui allaient reprendre l'enquête. Il déclara la réunion terminée, sur un constat d'échec.
Ducult était soulagé, Thanos aussi sans doute, même s'il ne laissa rien paraître. Les autres partirent insatisfaits. Châtaing était perplexe vis-à-vis de vous, le détective encensé par son chef. Ce dernier, justement, semblait déçu par votre prestation. Quant à Halade, il refusa carrément de vous payer. Vous n'aviez pas trouvé l'assassin de sa femme, pas empêché le vol de son tableau, accusé quelqu'un sans suffisamment de preuves… La mission qu'il vous avait confiée vous avait occupé tout le mois, sans la moindre rémunération au final ? Une procédure judiciaire longue et lourde vous attendait pour récupérer votre dû. En attendant, c'était la ruine assurée pour votre agence. Le Voleur d'Ombres s'était avéré plus malin que vous. Cette affaire était une déconvenue sur toute la ligne.
Rendez-vous au 13.