Paragraphe 696
696
Il était en position de faiblesse. Vous le sommâtes de s'expliquer au sujet de son stratagème pour échapper à la vigilance des policiers.
- J'en avais marre d'être toujours harcelé par les journalistes ou suivi par la police alors que j'avais rien fait. Alors j'ai demandé à mon pote Kevin de distraire tout ce beau monde pendant que je m'aérais la tête dehors.
- Vous ne pouviez pas vous en dispenser les soirs où le Voleur d'Ombres annonçait un vol ?
- Je pensais pas que ça avait une quelconque importance ! Mais maintenant que vous me dites que le meurtre d'Angélique est lié au voleur, je me rends compte que c'était une grosse bêtise…
- À quoi rimait cette tenue de femme retrouvée chez vous ? À qui appartient-elle ? Et pourquoi une perruque ?
- Mais j'en sais rien ! J'y comprends rien ! J'avais jamais vu ça chez moi ! C'est un coup monté, y a pas d'autres explications !
- Dans quel but ?
- Me faire plonger ! Le voleur veut me mettre ses meurtres sur le dos !
- Vous pensez que c'est le Voleur d'Ombres qui vous a joué ce tour ?
- Euh… je dis ça… Qui ça pourrait être d'autre, selon vous ?
- Tenons-nous-en aux faits, ce sera plus simple. La question est : comment ce sac de vêtements a atterri ici ?
- Je ne sais pas…
- Qui est venu dans votre appartement les jours avant le vol à la vente aux enchères ?
- Ben, à part votre inspecteur Châtaing et ses sales manières… Il y a eu Mme Renoir, mon avocate. Angélique est passée rapidement, aussi…
- Vous vous souvenez quel jour ?
- Euh… le vendredi avant la vente aux enchères, je crois… ou le jeudi, peut-être…
- Qui d'autre ?
- Il y a eu une ou deux fois un livreur de pizzas. Sinon, mon pote Kevin est venu souvent. Je crois que c'est tout.
- Les policiers en faction ont dû les voir, je suppose.
- Pas forcément. Angélique et Kevin passaient par derrière…
Apparemment à bout de nerfs, il vous demanda de le laisser. En partant, vous lui donnâtes un conseil :
- Lors de la prochaine apparition du Voleur d'Ombres, tâchez au moins d'avoir un alibi, cette fois.
Resté seul dans son appartement miteux, Ducult se laissa tomber dans son canapé. Il se prit la tête dans les mains, abattu, désespéré, songeant à tout ce qui venait de lui tomber dessus :
- Comment la police va-t-elle me croire, maintenant…?
Et il se mit à pleurer.
Rendez-vous au 77.
- J'en avais marre d'être toujours harcelé par les journalistes ou suivi par la police alors que j'avais rien fait. Alors j'ai demandé à mon pote Kevin de distraire tout ce beau monde pendant que je m'aérais la tête dehors.
- Vous ne pouviez pas vous en dispenser les soirs où le Voleur d'Ombres annonçait un vol ?
- Je pensais pas que ça avait une quelconque importance ! Mais maintenant que vous me dites que le meurtre d'Angélique est lié au voleur, je me rends compte que c'était une grosse bêtise…
- À quoi rimait cette tenue de femme retrouvée chez vous ? À qui appartient-elle ? Et pourquoi une perruque ?
- Mais j'en sais rien ! J'y comprends rien ! J'avais jamais vu ça chez moi ! C'est un coup monté, y a pas d'autres explications !
- Dans quel but ?
- Me faire plonger ! Le voleur veut me mettre ses meurtres sur le dos !
- Vous pensez que c'est le Voleur d'Ombres qui vous a joué ce tour ?
- Euh… je dis ça… Qui ça pourrait être d'autre, selon vous ?
- Tenons-nous-en aux faits, ce sera plus simple. La question est : comment ce sac de vêtements a atterri ici ?
- Je ne sais pas…
- Qui est venu dans votre appartement les jours avant le vol à la vente aux enchères ?
- Ben, à part votre inspecteur Châtaing et ses sales manières… Il y a eu Mme Renoir, mon avocate. Angélique est passée rapidement, aussi…
- Vous vous souvenez quel jour ?
- Euh… le vendredi avant la vente aux enchères, je crois… ou le jeudi, peut-être…
- Qui d'autre ?
- Il y a eu une ou deux fois un livreur de pizzas. Sinon, mon pote Kevin est venu souvent. Je crois que c'est tout.
- Les policiers en faction ont dû les voir, je suppose.
- Pas forcément. Angélique et Kevin passaient par derrière…
Apparemment à bout de nerfs, il vous demanda de le laisser. En partant, vous lui donnâtes un conseil :
- Lors de la prochaine apparition du Voleur d'Ombres, tâchez au moins d'avoir un alibi, cette fois.
Resté seul dans son appartement miteux, Ducult se laissa tomber dans son canapé. Il se prit la tête dans les mains, abattu, désespéré, songeant à tout ce qui venait de lui tomber dessus :
- Comment la police va-t-elle me croire, maintenant…?
Et il se mit à pleurer.
Rendez-vous au 77.