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La cérémonie funèbre se déroulait dans l'église de quartier des Halade. Seulement une trentaine de personnes assistaient à l'office, dont vous et Châtaing, assis côte à côte dans le fond.
- Vous êtes venu témoigner votre soutien à votre client ? vous demanda-t-il. Les détectives privés ne doivent-ils pas agir dans l'ombre ?
- L'ombre, ce n'est pas forcément se cacher. C'est plutôt agir de façon banale et ordinaire. Et ici, on peut trouver la plus forte concentration de gens que tutoyait Angélique Halade.
- Elle tutoyait Ducult. C'est sur lui que vous devriez concentrer vos efforts.
- Il est là ? Vous l'avez vu ?
- Il n'a pas été invité, on se doute bien.
- Ce sexagénaire fringuant, là-bas, c'est le père de la défunte, c'est ça ?
- Oui. Le premier rang, là, ce ne sont que des membres de sa famille à elle. Ils vivent au sud du pays. Ils sont venus pour l'occasion. Ils ont pris le train. Pour info, j'ai vérifié : ils avaient tous un alibi solide pour lundi, le jour du meurtre. Ils sont hors de cause. Au deuxième rang, c'est la famille d'Horace.
- Et le troisième rang, ce sont les amis ?
- C'est ça. Vous avez vu, d'ailleurs, Monica Pumar, en train de pleurer toutes les larmes de son corps ? Quelle pauvre comédienne…!
- Peut-être est-elle émotive ? On ne dirait pas qu'elle simule.
- Alors comparez avec Faiza, la femme de chambre d'Angélique. Elle, c'est vraiment un chagrin profond.
Englobant toute l'assemblée, votre regard fit une autre comparaison. C'était Horace Halade qui lisait un texte au pupitre. Une oraison si froide, si impersonnelle… Il donnait l'impression d'un détachement étonnant pour un veuvage si dramatique. Était-ce sa façon de se protéger de l'émotion ?
La sépulture eut lieu dans le cimetière voisin, par une belle journée de printemps ensoleillée. Aucun journaliste ne semblait couvrir l'événement ; sans doute étaient-ils trop occupés par la dernière provocation du Voleur d'Ombres.
Si vous avez le mot-code TITUAN, rendez-vous au 184.
Si, à défaut, vous avez le mot VUSANO, rendez-vous au 1042.
Si vous n'avez aucun de ces mots, rendez-vous au 1032.
- Vous êtes venu témoigner votre soutien à votre client ? vous demanda-t-il. Les détectives privés ne doivent-ils pas agir dans l'ombre ?
- L'ombre, ce n'est pas forcément se cacher. C'est plutôt agir de façon banale et ordinaire. Et ici, on peut trouver la plus forte concentration de gens que tutoyait Angélique Halade.
- Elle tutoyait Ducult. C'est sur lui que vous devriez concentrer vos efforts.
- Il est là ? Vous l'avez vu ?
- Il n'a pas été invité, on se doute bien.
- Ce sexagénaire fringuant, là-bas, c'est le père de la défunte, c'est ça ?
- Oui. Le premier rang, là, ce ne sont que des membres de sa famille à elle. Ils vivent au sud du pays. Ils sont venus pour l'occasion. Ils ont pris le train. Pour info, j'ai vérifié : ils avaient tous un alibi solide pour lundi, le jour du meurtre. Ils sont hors de cause. Au deuxième rang, c'est la famille d'Horace.
- Et le troisième rang, ce sont les amis ?
- C'est ça. Vous avez vu, d'ailleurs, Monica Pumar, en train de pleurer toutes les larmes de son corps ? Quelle pauvre comédienne…!
- Peut-être est-elle émotive ? On ne dirait pas qu'elle simule.
- Alors comparez avec Faiza, la femme de chambre d'Angélique. Elle, c'est vraiment un chagrin profond.
Englobant toute l'assemblée, votre regard fit une autre comparaison. C'était Horace Halade qui lisait un texte au pupitre. Une oraison si froide, si impersonnelle… Il donnait l'impression d'un détachement étonnant pour un veuvage si dramatique. Était-ce sa façon de se protéger de l'émotion ?
La sépulture eut lieu dans le cimetière voisin, par une belle journée de printemps ensoleillée. Aucun journaliste ne semblait couvrir l'événement ; sans doute étaient-ils trop occupés par la dernière provocation du Voleur d'Ombres.
Si vous avez le mot-code TITUAN, rendez-vous au 184.
Si, à défaut, vous avez le mot VUSANO, rendez-vous au 1042.
Si vous n'avez aucun de ces mots, rendez-vous au 1032.