Votre tour des lieux terminé, force était de constater que le voleur pouvait aussi bien arriver par l'entrée grand public que par l'arrière-galerie, il lui était impossible dans l'un et l'autre cas de ne pas marcher sur la zone aspergée du marqueur chimique.

Vous passâtes le reste de la demi-journée au milieu des visiteurs. Peut-être reconnaîtriez-vous quelqu'un dans cette procession continuelle de visages curieux. Ce fut quand vous étiez prêt à vous endormir sur place devant ce spectacle monotone que vous aperçûtes la frimousse… de Sonia Notarangeli. Elle vous avait vu mais n'était pas venue vers vous. Quand vous vîntes la saluer, elle feignit maladroitement la surprise :

- Oh, Nils, vous ici ? Quelle coïncidence !

- Pas du tout, puisque j'enquête sur le voleur qui a annoncé vouloir agir ici aujourd'hui. Ce serait plutôt à moi de vous demander ce que vous faites là. Vous n'avez pas cours ?

Gênée, elle répondit que si, mais qu'elle avait séché pour venir voir le lieu où le voleur de leur tableau comptait réapparaître. Prétextant avoir vu tout ce qu'elle voulait alors que c'était manifestement faux, elle disparut en hâte. Elle si enjouée et bavarde avec vous, quelle mouche la piquait-elle donc ? On eût dit qu'elle souhaitait vous éviter.


Une demi-journée s'étant écoulée, si vous êtes le soir, rendez-vous au 524.

S'il est midi, vous pouvez rester à la galerie en surveillance, en vous rendant au 487.

Ou bien partir d'ici pour faire autre chose de votre après-midi (rendez-vous alors au 498).