Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 782

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Vous parlâtes du faussaire Jean-Marc Vivand à qui Thanos avait commandé une reproduction de son Notarangeli. Le magicien se défendit :

- J'en avais besoin pour jouer un tour à ma façon au Voleur d'Ombres, mais je me suis ravisé.

- Allons donc ! Vous l'avez détruite pour faire croire qu'elle était volée.

- Pas du tout ! D'ailleurs, j'ai toujours cette copie chez moi.

- Si on la trouve chez lui, dit le DGPN, c'est un mauvais point pour votre accusation contre lui, Jacket.

- Il a pu en faire faire plusieurs exemplaires.

Ce fut Cardoze qui vous porta le coup de grâce. La police scientifique n'avait retrouvé nul signe d'une combustion quelconque ; le tableau avait été tout simplement subtilisé. Une destruction à distance aurait laissé un minimum de traces. Et puis, il y avait la carte de visite du Voleur ; elle aurait été retrouvée détruite elle aussi, et non intacte. Dernière chose : comme il redoutait un coup de Trafalgar, un expert en art l'accompagnait, et il avait formellement attesté qu'il s'agissait du vrai Notarangeli, et non d'une copie. Votre théorie s'effondra. Dans un premier temps intéressé, le DGPN l'écarta. Ducult était soulagé, Thanos aussi sans doute, même s'il ne laissa rien paraître.


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