Soudain, votre smartphone vibra. Vous vous levâtes pour aller à l'écart.
- Oh, vous n'auriez pas pu l'éteindre pendant que nous regardons le spectacle, se plaignit Amy.
- Si c'est le commissaire, tu lui feras un bisou de ma part ! vous souffla Suzi quand vous passâtes à côté d'elle.
Cardoze et elle se connaissaient bien ; il l'avait arrêtée déjà de maintes fois, pour recel, vente d'alcool à mineurs, proxénétisme et complicité diverse et variée à nombre de délits. Et elle avait décidément le nez creux : c'était lui au bout du fil.
- La journée n'a pas été trop dure ? vous enquîtes-vous.
- J'ai été appelé à vingt kilomètres de la ville, en pleine cambrousse, en fait. Un cadavre a été retrouvé dans un étang, à moitié mangé par les bestioles. Il a fallu du temps pour l'identifier.
- Ce n'est pas en dehors de votre secteur ?
- Si, mais le cadavre était quelqu'un que j'avais placé sous surveillance. Alors mes collègues m'ont appelé.
- Pour quelle raison me téléphonez-vous ?
- J'ai des nouvelles de Jean-Marc Vivand, votre faussaire.
- Ah ! Alors, où est-il ?
- C'est lui le macchabée qu'on a retrouvé au fond de l'étang.
Rendez-vous au 141.