- Oui, j'étais au vernissage chez Romanelli ce matin-là. Angélique y était, en effet. C'est une véritable tragédie, cet odieux assassinat !
- Vous aviez parlé de quoi, avec elle ?
- Oh, de choses et d'autres
Surtout des tableaux présentés, en fait. Elle n'était pas très loquace, il faut dire. Maintenant que j'y pense, elle avait l'air soucieux. Je ne sais pas ce qui la préoccupait, elle ne m'a pas dit, vous pensez bien.
- Vous vous tutoyiez ?
Votre hôte fut surpris par la question :
- Eh bien
oui, j'avais la chance d'être l'un de ses amis en ville. L'un de ses rares amis, même. La pauvre était un peu solitaire. Pourquoi ?
- Elle connaissait son agresseur. Il se pourrait même que ce soit le Voleur d'Ombres.
Il resta pour le moins stoïque à cette révélation.
- Cela ne vous étonne pas ? voulûtes-vous savoir.
- Si, mais ça me semble bizarre, c'est tout. Pourquoi l'aurait-il tuée ? Elle savait quelque chose sur lui ?
- Vous pensez qu'il aurait pu la supprimer pour ce motif ?
Il ne sut que répondre :
- Les magiciens tiennent à leurs secrets, je suppose.
- Vous aurait-elle confié quelque chose au sujet du voleur ? Une simple allusion ?
- Je
je ne la connaissais pas si bien que ça, en fait
Notez le mot-code "TITUAN" dans votre Journal d'Enquête.
Si c'était le deuxième sujet que vous abordiez avec lui, rendez-vous au 633.
Sinon, lui demandez-vous :
Où il se trouvait lors des autres vols ? (rendez-vous pour cela au 867)
Qui, d'après lui, aurait intérêt à voler les toiles de Notarangeli ? (rendez-vous au 1075)
Pourquoi il gardait une peinture de Notarangeli l'assassin de sa femme ? (rendez-vous au 86)
Comment le voleur peut s'y prendre pour voler les ombres ? (rendez-vous au 191)
S'il s'entend bien avec les filles Notarangeli ? (rendez-vous au 707)
Si vous connaissez le nom de son assistante, vous pouvez lui en parler, au 215.