En examinant les murs, vous vous rendîtes soudain compte… que vous n'aviez plus d'ombre ! Les parois étaient couvertes par une sorte de spray encore humide. Le Voleur d'Ombres était dans la place ! Il devait déjà être dans la salle ! Pas de temps à perdre, vous y retournâtes en toute hâte.

Au moment même où vous y arrivâtes, les lumières s'éteignirent ! Une clameur d'enthousiasme s'éleva dans l'assistance, plongée dans le noir. L'alarme se mit à hurler.

- Le Voleur d'Ombres est là ! criait-on avec emballement.

Aveugle à cause de l'obscurité, sourd à cause du brouhaha, vous ne pouviez pas voir d'où le coup allait partir. Votre ennemi s'était ménagé une diversion efficace. Vous tachâtes de rester concentré sur la zone du Notarangeli, cernée de gens. Quand la lumière revint, abrupte, une femme hurla :

- La Jonque machin a disparu !!

Vous étiez arrivé trop tard. Tout le monde voulut alors se presser vers le tableau ; les policiers allaient avoir de la peine à les empêcher de marcher sur le marqueur chimique ! Le Voleur d'Ombres ne devait pas s'en sortir ! Cardoze vint à vous à toutes jambes :

- Jacket ! Le voleur, vous ne l'avez pas croisé ?

- Non.

- Il a dû passer devant vous sans que vous ne le voyiez !

- Je suis sûr que non. Où est Châtaing ?

- Il devait faire un tour à l'extérieur, je crois. Pas le temps de le chercher, venez !

Et il s'élança dans l'arrière-galerie.


Alliez-vous :

Le suivre ? (au 594)

Chercher quelqu'un en particulier dans la salle ? (rendez-vous au 377)

Sortir dehors ? (au 63)