Nils Jacket Contre l'Agent X, le site officiel des Enquêtes de Nils Jacket

Paragraphe 850

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Vous pénétrâtes à pas de loup dans le bureau. Un étrange silence y régnait. Pourtant, vous aviez l'impression d'entendre les bruits de la rue, comme si une fenêtre était ouverte. Cela venait de la salle de bain ! Vous y déboulâtes en trombe et tombâtes sur… Lydia Notarangeli !

Elle avait un pied dans la baignoire. La lucarne était ouverte ; elle en descendait ou y montait. Quand son regard croisa le vôtre, elle se figea, interdite, une lueur d'affolement dans ses yeux noisette. Vous restâtes sans bouger, à vous dévisager, sans un mot, comme le chasseur et sa proie qui se sait déjà morte. Le flagrant délit était trop manifeste pour que lui vînt une excuse valable. Et puis sa tenue, un justaucorps noir moulant lui descendant jusqu'aux bottes, ne plaidait guère en faveur d'une invitée qui cherche les toilettes. C'était la tenue d'une voleuse, d'une intruse.

- Qu'allez-vous faire ? finit-elle par demander.

- J'allais justement vous poser la question, sourîtes-vous. Ne comptez pas vous enfuir sans une explication.


Soudain, des éclats de voix vous parvinrent depuis le couloir. On criait que le tableau avait été volé. Les gardes avaient été endormis. Lydia se retenait de ne pas sauter vers la lucarne, attendant un premier mouvement de votre part. Les policiers en civil avaient vu que le bureau était ouvert et débarquèrent en force dans la salle de bains, vous trouvant, vous et votre prise.


Si vous dites :

de l'arrêter, rendez-vous au
167.

que c'est votre assistante, rendez-vous au 490.